Curieux hiéroglyphe et étrange scarification d’encre aperçus sur le banc des quais de la gare. Mystérieuse écriture contemporaine comme un sibyllin message à l’endroit de chaque séant. Qui donc pour mettre des mots sur la surface en bois de ces longues chaises reposoirs ? Décidément, la litanie des tags ne respecte aucun terrain, aucune surface! Un appel au secours, un help laconique rédigé le long du pin de ces lattes/écritoires ? Drôle de poésie glissée sur le feuillet du bois. S’asseoir, c’est se reposer et lire avec son postérieur. Bizarre, vous avez dire bizarre…
L’esprit complètement taggueur/ailleurs en surprenante rêverie littéraire. Echappée vers un ciel renversé où les mots deviennent des étoiles qui s’affichent sur ce qui fut – jadis – un arbre.
Comme on trace au canif un cœur fléché sur la pelure d’une écorce.
Moi, je voudrais y mettre tout simplement un Je t’aime ! à l’image d’un adolescent éperdument amoureux.
© Laurent BAYART
5 septembre 2021
J’y vois un sourire et LPO (ligue protection oiseaux). Je dois avoir la tête dans les nuages depuis que les hirondelles sont parties !
Ah, pourquoi pas ? C’est à chaque imaginaire de s’asseoir sur ce banc…