Tous les articles par Laurent Bayart

DEDICACES DE LAURENT BAYART DANS LE CADRE DE « BIBLIOTHEQUE EN FETE » A HOCHFELDEN CE SAMEDI 5 MAI.

Après un mois d’avril passé à rouler et même à beaucoup rouler à vélo, Laurent va troquer sa selle pour une chaise et une table à l’occasion de la manifestation qui se déroulera ce samedi 5 mai à partir de 14h jusqu’à 17h dans le cadre de « Bibliothèque en fête ! » . Cet événement littéraire et artistique aura lieu à la bibliothèque municipale de Hochfelden (au Rez-de-chaussée de la cour de l’école maternelle) et peut-être même dans la cour si le soleil est au rendez-vous ! Il dédicacera ses ouvrages et notamment son dernier livre « J’ai mon voyage ». Il sera accompagné par plusieurs autres auteurs et confrères artistes. Merci à Jean-Pierre Chassard, président du Cercle des Auteurs de Langue Française et aux bénévoles de la bibliothèque pour leur invitation. Au plaisir de vous y retrouver samedi prochain !

BILLET D’HUMEUR / ACTE 56 /GCO / GRAND CON-TOURNEMENT COMPLETEMENT A L’OUEST ?


Cycliste, amoureux du Kochersberg,  lorsque je suis en chambre à air, je me régale et savoure les paysages vallonnés de ces terres colorées par les champs de céréales et les piliers des houblonnières dressés comme de vertes partitions musicales sur les petites collines enchantées de ce patchwork de couleurs. En roulant sur le tapis noir du goudron, truffé de cotillons-bolides automobiles se déplaçant souvent à toute berzingue, mes neurones n’arrêtent plus de tintinnabuler sous le couvercle de mon crâne, posant la lancinante question :Pourquoi couler encore et encore du goudron sur ces terres si fertiles et dans ce paysage si bucolique ? Pourquoi toujours et encore mettre la bagnole au centre de nos existences ? N’est-il pas (grand) temps de changer de braquet ? N’avait-on pas affirmé ici et là l’importance de placer cette fameuse « transition écologique » au cœur de nos vies ? De mettre en « pédale douce » les carrosseries motorisées. L’autoroute à hauteur de Strasbourg serait encombrée – nous dit-on – de plus 160.000 véhicules aux heures de pointe ! Ca fait une belle procession funeste pour nos poumons ! Tous ces petits popotins en pots d’échappement qui nous gazent à feu doux… Ras la chaîne de vélo aussi de ces fusées à carrosserie qui frôlent les bicyclistes sur les routes du Kochersberg, avec l’envie de les éliminer du paysage. Mortel tango en gymkhana. Qu’est-ce qu’ils foutent donc dans mes jantes ces vélocipédistes qui n’ont pas besoin de stations essences pour recharger leur batterie !Nom d’une pompe…à vélo. Plutôt que cette pollution en puanteur de d’exhalaisons carboniques, ces embouteillages quotidiens, des bidons et encore des bidons cyclistes à la queue leu leu…Je me dis en pédalant, guilleret et allègre, qu’il est vraiment temps de peindre en vert le noir de nos routes. Et la meilleure peinture, n’est-ce pas le vélo, non ? L’ambassadeur du bien vivre, de la santé, de la forme, des rencontres, de l’humanisme et de la bonne humeur.

Vous arrive-t-il de siffler le matin dans l’habitacle de votre voiture pour vous rendre au boulot ? Moi oui ! Sur ma monture, c’est comme si je glissais une piécette de joie dans le cadre de ma petite reine qui se transforme –pour la circonstance – en juke-box ambulant ! La musique du pédalier faisant foi du bonheur de l’instant.

Nul besoin de contournement et d’un nouveau rouleau d’asphalte épais pour comprimer le paysage. La voie est toujours libre et chantante quand on roule en chambre à air !

Et si la vraie modernité venait finalement de cette vieille invention qu’est la bicyclette ?

                                                                                                           @Laurent BAYART

                                                                               

 

 

                                                              

 

LIVRE / LA BELLE ET TENDRE HISTOIRE D’UNE AMITIE « CHATOYANTE ».

Les belles et tendres histoires sont suffisamment rares  pour ne pas bouder notre plaisir. Découverte ces jours-ci du livre de l’auteure japonaise Hiro Arikawa « Les mémoires d’un chat ». Outre le superbe visuel de la couverture et le titre bien…alléchant, ce roman paru courant 2017 raconte une indéfectible amitié entre un jeune homme Satoru et un chat de gouttière qu’il baptise du nom de « Nana », après l’avoir recueilli et soigné, suite à un accident.

On part ainsi dans une série de voyages et de rencontres vers le passé du jeune homme qui – pour une raison que l’on découvrira à la fin – doit se séparer de son ami à coussinets. Pérégrinations en quête d’une vieille amitié ou parenté qui veuille bien s’occuper de son chat. Déchirements et retour vers le passé de Satoru que le lecteur découvre au fil des pages et du dénouement. Une magnifique et magistrale histoire d’amour et de fidélité qui remplit l’âme de bonnes ondes : C’est en énumérant les souvenirs de voyage qu’on se dirige vers le voyage suivant. Et plus loin, parlant de la mort et la séparation : Et on se retrouve tous ensemble avec les amis, un jour, au-delà de l’horizon.

Une belle littérature d’une auteure asiatique née en 1972 qui publie-là son premier roman, rendant hommage aux sentiments les plus nobles de l’être humain et de l’animal que réunissent fidélité et amour. Une belle leçon de vie !

 

                                                                                     @ Laurent Bayart

 

* Les mémoires d’un chat, roman, d’Hiro Arikawa, roman traduit du japonais par Jean-Louis de la Couronne, Actes Sud, 2017.

LAURENT BAYART EN TRADUCTION ROUMAINE

Plusieurs textes de « A pleins poumons » (Editions Andersen), ouvrage édité en 2015, ont fait l’objet d’une publication et traduction en roumain dans les Annales de l’Université « Dunàrea de Jos » de Galati sur le thème « Pratiques et créations littéraires, linguistiques et didactiques dans les espaces francophones et non francophones » en compagnie de plusieurs autres auteurs. La traduction est signée par Carmen Andrei, professeur et traductrice à l’Université de Galati. Elle a rédigé également un texte de présentation de l’écrivain-cycliste accompagné par une biographie et bibliographie.

« J’AI MON VOYAGE », LE NOUVEAU LIVRE DE LAURENT BAYART, VIENT DE PARAITRE !

Laurent publie son soixantième ouvrage ces jours-ci (eh oui !) avec un récit original et surprenant qui s’intitule « J’ai mon voyage », récit d’un sédentaire, paru chez Orizons à Paris.

Dans une société prompte à encenser le culte du voyage (réduit à une forme de déplacement), l’écrivain Laurent Bayart propose le dépaysement du sédentaire (qui reste assis), véritable « orpailleur du quotidien ».

Notre Sylvain Tesson en pantoufles vante les mérites de celui qui décide de regarder vieillir ses arbres et de prendre le pouls à son paillasson. Dans un récit puisé au fil de son expérience et de ses lectures, l’auteur, avec humour et dérision, nous propose une ode savoureuse à l’adresse de ces bourlingueurs de canapés. Sédentaires en tapis volant qui ont décidé de résister à la tentation des terminaux d’aéroports, des péages autoroutiers ou des aérogares, pour attendre et se délecter des grincements du vélo d’un facteur, venu glisser des cartes postales dans leurs boîtes aux lettres. Celles envoyées par des proches partis… en vacances !

N’hésitez pas à commander cet ouvrage surprenant et original, une autre manière de voyager !

  • J’ai mon voyage, récit d’un sédentaire, Editions Orizons, 140 pages, photo de couverture : Némorin.

LIVRE/ LA GRISANTE DANSE DE MORT DE JEAN TEULE


Avec une hallucinante dextérité et une narration effrénée, ludique et rondement menée, l’écrivain Jean Teulé (que je découvre) nous conte un incroyable épisode de l’histoire de la ville de Strasbourg. Nous sommes en juillet 1518, une étrange épidémie de danse (crise d’épilepsie ?) surgie comme une grotesque malédiction, laissant dépités les édiles de la ville : l’ammeister Andreas Drachenfels et le prince évêque Guillaume de Honstein, personnages dramaturgiques, voire ubuesques, qui ne savent plus à quels saints se vouer afin de catalyser les gestes de leurs administrés et de leurs ouailles. cité devenue nef des fous. La danse strasbourgeoise est comme une eau qui s’infiltre partout parmi les témoins. Ceux que les danseurs atteignent en perdent l’entendement, et entrent tout aussitôt dans la ronde à leur propre étonnement.

 En Saint-Guy et chorée, les membres inférieurs et supérieurs des habitants de cette cité sont pris d’une agitation frénétique et se mettent à danser jusqu’à ce que mort s’ensuive, sur les planches de l’estrade de la place du marché aux chevaux. La verve littéraire de Jean Teulé nous entraîne dans une grisante chorégraphie qui nous tient en haleine. Les tableaux et décors sont magnifiquement brossés et l’humour, la dérision et l’absurde se propagent comme la peste dans les rues. Pendant ce temps-là, le guetteur de la cathédrale attend l’attaque imminente de l’armée turque, comme d’autres attendront Godot quelques siècles plus tard. Le clergé potentat et richissime vend son paradis à prix d’or mais l’ombre menaçante de Martin Luther se profile…On tremble pour les privilèges des éclésiastiques.

C’est drôle à souhait, merveilleusement bien écrit et décrit, Même la musique de la messe à la cathédrale déclenche un gigantesque flash mob et autre techno parade…A l’arrivée, le lecteur entre lui aussi dans la transe/danse, Jean Teulé provocant un tollé grinçant qui nous met en émoi. Bravo pour cette fête déjantée de l’imagination, où les chroniques de l’histoire se mettent à faire danser aussi… les mots !

                                                                                                              @ Laurent BAYART

 * Entrez dans la danse de Jean Teulé, roman, Julliard, 2018.

LAURENT BAYART SIGNE LA PREFACE DU LIVRE DE CHARLOTTE DUBOST.

Quel bonheur pour Laurent Bayart de signer la préface du livre intitulé Viva citée d’une jeune poétesse, incroyablement douée, qui vient de remporter le Prix d’Edition Poétique de la ville de Dijon pour 2018. Charlotte Dubost pétille d’imagination et de talent, auteure atypique, elle surprend par sa maturité, sa curiosité et ses engagements divers. En effet, cette jeune femme est diplômée de recherche appliquée des arts du cirque, acrobate et jongleuse, elle a été aussi chargée de programmation artistique d’événements culturels, artiste bénévole pour le secours catholique, bourlingueuse elle a également effectuée un road trip solitaire en Asie de l’Est et trouve aussi le temps de publier quelques opus poétiques, souvent primés…Chapeau bas mademoiselle !

* Viva Citée de Charlotte Dubost, Prix d’édition poétique de la Ville de Dijon, Préface de Laurent Bayart, Editions Les Poètes de l’Amitié.

* la remise de son prix aura lieu le samedi 17 mars prochain à 15h à la médiathèque Champollion de Dijon.

LAURENT BAYART A LA 9EME EDITION DE LA FETE DU LIVRE DES AUTEURS DE MITTELHAUSBERGEN

Nouveau rendez-vous habituel en cette période de l’année pour l’écrivain-cycliste : la 9ème fête du livre des auteurs de Mittelhausbergen. Laurent Bayart sera présent le dimanche 25 mars prochain à partir de 10h jusqu’à 18h. Il viendra à nouveau en voisin et sera heureux de venir à la rencontre de ses lecteurs.

  • Mittelhausbergen (Bas-Rhin), espace sportif et culturel, rue des jardins, le dimanche 25 mars 2018.

LAURENT BAYART DANS LE NOUVEAU NUMERO DE LA REVUE FLORILEGE

Laurent Bayart est à nouveau présent dans la nouvelle livraison de la revue bourguignonne « Florilège », dirigée par l’écrivain Stephen Blanchard (Une des plus anciennes revues de France, cent soixante dix numéros parus !). Il signe un nouveau billet de sa chronique « Entre nous soit dit » avec un papier qu’il intitule  » Un rendez-vous comme un rituel » dans lequel il exprime son bonheur d’écrire depuis maintenant, quarante deux ans !  L’écriture a balisé mes sentes. Avec elle, je ne sens plus la brûlure des orties, ni l’amertume des ronces. Chemin faisant, des phrases ou des vers ont ensoleillé ma destinée.

  • Revue Florilège, mars 2018 (n°170), 19, Allée du Mâconnais, 21000 Dijon. aeropageblanchard@gmail.com

BILLET DE (MAUVAISE) HUMEUR / ACTE 55   / LE TANGO MORNE DES NIOUZES DE L’ACTUALITE.

Bon, ok, les feuillets de l’actualité n’ont jamais été parfumés à la lavande ni aux pétales de rose, mais depuis quelque temps ça sent toujours plus le rance, le vomi et l’étron. Les lecteurs/téléspectateurs, voire auditeurs, sont soumis à des pilonnements incessants de niouzes (terme anglaise qui signifie nouvelles) à faire pleurer de tristesse le plus récalcitrant des oignons. Le énième épisode du testament de Johnny avec ses règlements de compte (C’est le cas cas de la dire !), les frasques (désormais en béquilles) du millionnaire en crampons qu’est Neymar, les cartons du Paris Saint Pognon face aux équipes de la ligue canapé (Conforama pour la une et Domino’s pour la deux). Et pourtant les princes du foot font la nouba la veille dans les boîtes de nuit ! (Ah, il faudrait un Guy Roux pour chercher les joueurs à la sortie et leur « en coller une » et envoyer un pénalty dans la lucarne des fesses…), les indécents et incessants épisodes judiciaires des chourineurs d’enfants, les embrouilles nauséabondes des hommes politiques et j’en passe et des meilleures. Non des pires ! Bref, n’en jetez plus, l’homme contemporain est rempli à ras bord comme une benne à ordure ! A force de nous abreuver d’informations glauques et absurdes, on va avoir les burnes out comme dirait ma sœur…

Certains scientifiques avaient d’ailleurs déjà tiré la sonnette d’alarme et prévenu (encore un terme judiciaire) : le quotient intellectuel de l’homme moderne est en chute libre. Quant à son spermatozoïde, il se tortille comme un zombi en déconfiture. L’homme de Cro-Magnon était un intellectuel et l’homo erectus un philosophe érudit, comparé à ce que nous sommes devenus. Les journaliers du verbe nourrissant le contemporain au gel fortifiant de l’immense bêtise et connerie.

On rêverait presque d’infos enchantées. Mais ça intéresserait qui ? A part, les fous qui sont restés des éternels optimistes. Et, la presse/stress finirait en faillite, dans l’impossibilité de vendre ses feuilles de choux/papiers toilette. Ce qui –par les temps qui courent- serait dans le fond une bien bonne nouvelle…On y verrait un peu plus de lueur bleutée dans le ciel. Et puis, les météorologues nous annonceraient enfin le printemps ! Ca c’est de l’info.

                                                                                                                  @ Laurent Bayart