Extrait du Prologue :
Il demeure, chez notre poète, une mytique de la pratique vélocipédique. Elle lui permet de toucher à l’absolu, de goûter l’ivresse du grand air; d’être en « osmose avec le mouvement du monde ». Sur son vélo, il se grise de la liberté de mouvement comme pouvait le faire Miguel Indurain, il se délecte des « vagabondages de l’esprit » et des « moments d’éternité volés à l’humeur du temps ». Il est comme Ulysse, prenant part à une épopée. « Rouler c’est vieillir moins vite », nous dit-il dans une allusion implicite à la théorie de la relativité d’Einstein. Rouler en écrivant pour accéder à l’éternité.
Olivier LARIZZA
Référence du livre :
Edition : Les petites Vagues
105 pages
Prix : 16€