Je n’ai finalement pas eu besoin de chercher une coquille pour me mettre en route. La sente s’est ouverte comme le bâton de Moïse fendant les vagues et les flots de la mer. Ma canne a suffi. Je suis parti en cette quête intérieure tel un pèlerinage et j’ai trouvé mon propre chemin de Compostelle. Saint Jacques m’a aidé et indiqué la direction à suivre. Nul besoin de déplier cartes et boussoles. Les étoiles en mon corps m’ont chuchoté la marche à suivre…
Mes Pyrénées à moi se sont dressées comme d’infranchissables pics.
Parfois, sur les chemins, il n’est pas forcément nécessaire de marcher…il suffit d’être pèlerin dans l’âme et de se laisser guider par l’Indicible.
Et je suis arrivé au bout de ce chemin où une cathédrale de lumière a fait chanter mon âme.
Et là, même ma canne s’est mise à prier.
Laurent BAYART
15 avril 2025