A Christian Christ, mon cousin, pour cette photo…
Vous étiez deux, comme une belle et harmonieuse conjugaison d’amour. Le temps file et nous emmène dans les tourbillons de son ivresse. Nous sommes des gommettes emportées dans une spirale qui n’a pas de fin. Car la vie ignore le terminus ! N’est-ce pas ?
Maman et papa vous étiez immensément beaux sur cette photo sépia ! Nostalgie des existences passées dont les ombres planent encore sur nous. J’ai mal à ce temps qui se déroule trop vite et nous emporte dans son maelström. J’aurais tant voulu vous connaître à cette époque ! Inventer une machine à remonter le temps, comme le souhaite tant Alphonse, mon petit-fils ! Dépêche-toi, le temps file si vite et nos vies s’en vont à la vitesse de la lumière.
Je voudrais encore savourer ces instants avant la grande échappée.
Car je sais, de toute mon âme, que vous n’habitez pas le cimetière mais vous êtes présents à nos côtés, comme des ombres qui portent la lumière pour toujours.
On appelle ça la vie.
© Laurent BAYART
11 décembre 2025










