A Némorin, alias Erik Vacquier, l’ami photographe depuis si longtemps.
Ami, capteur de l’impromptu merveilleux et de la poésie des jours qui filent, tu sais faire chanter le cantique de l’émerveillement avec ton troisième œil, objectif immensément ouvert sur le monde, nos humanités et nos âmes qui prient dans tes yeux. Liturgie en mille couleurs et palettes magiques.
Tu fais chuchoter le silence et psalmodier les palpitations du cœur. Tes photos sont des voyages, des tourbillons de sensations et d’émotions. Visages inconnus qui nous racontent l’histoire de leurs vies, les sentes de leurs rides, paysages d’épopées à couper le souffle et moments figés dans la genèse d’une seconde qui s’arrête de s’écouler, comme un sablier qui serait, soudain, devenu muet.
Ami, tes photos sont des poésies que l’on récite avec nos pupilles et nos iris.
Tu écris sur le temps et laisse la signature de l’instant sur cette éternité qui nous échappe mais que tu apprivoises en un clic argenté.
Avec toi, le nomade devient voyageur.
© Laurent BAYART
15 juillet 2025