
Avec la complicité d’Alphonse et de Gustave,
Les enfants trottinent et patinent sur l’asphalte du village, le cœur léger et en roue libre, ils s’en vont allègrement en classe par le chemin des écoliers, et trottent et patinent sur les pavés du trottoir. Les cartables sont légers comme des courants d’air, et les cahiers glissent guillerets avec eux ! Et la maîtresse, elle vient en chambre à air ?
Les cahiers et les livres sont légers comme des courants d’air. Le vent, derrière les loupiots, s’amuse à les pousser, espiègle et taquin. Il révise avec eux l’abécédaire des courants coulis et coulants.
Sur le chemin de l’école, les enfants caracolent, on entendrait même glisser une comptine de Jacques Prévert.
La vie est belle ainsi. Le trottoir se transforme en une belle ardoise où les roues des trottinettes/patinettes inscrivent, à la craie, la leçon du jour.
© Laurent BAYART
14 mars 2025