A mes cinquante ans d’écriture (1975-2025)
C’est tous les jours Noël quand on écrit avec la jubilation d’avancer et de (se) découvrir chaque jour un peu plus. Bonheur de semer quelques coquillages et cerfs-volants, dans le ciel et la terre, telles des pépites de jubilation, en son existence.
Le temps passe et file mais l’essentiel étant qu’il reste fertile et fécond ! J’aime ces instants qui embellissent mon âme et l’installent déjà dans une sorte de nirvana qui ne dit pas son nom.
Je suis une cédille, un papillon, un instant qui s’installe dans l’éternité.
Ecrire, c’est poser des cailloux sur son passage, mais sans jamais revenir en arrière, sans jamais se retourner.
Parti, en quête d’océan, voici cinquante ans, il m’est désormais impossible de revenir en arrière.
Les vagues ont refermé ma route et ont posé leur nappe bleue immaculée, comme si aucun esquif n’était jamais passé.
Un goéland ou une mouette vole au-dessus de moi, comme un ange-gardien.
Est-ce mon âme qui trace le chemin ?
© Laurent BAYART
19 novembre 2025










