
Sur une photo prise dans le jardin d’Elisabeth et de Didier à Betschdorf.
Ils sortent de la boite noire de mon inspiration/respiration et bourlinguent avec moi au fil des années…Cinquante ans de pérégrinations au fil des mots sur les sentes de l’imaginaire que je ne cesse d’arpenter au fil des jours. Qui aurait cru en commençant à noircir le papier au printemps de ma vie ?
Des livres comme des bornes pour baliser mon chemin, des autels de papier sur la caillasse de ces layons de l’émerveillement. Inspirer/respirer. L’écriture a enchanté ainsi mon quotidien et posé ses étoiles et marque-pages sur l’éphéméride des jours qui passent mais ne filent plus…
Tels des galets peints, mes mots se sont posés sur mon itinéraire comme des bornes kilométriques.
Qui aurait cru continuer et poursuivre cette route ?
Chemin de Compostelle qui s’arrêtera lorsque j’aurais atteint la cathédrale sacrée.
Et là, j’allumerai une bougie et partirai avec elle dans la clarté de l’éternité.
© Laurent BAYART
23 juin 2025