LES JOURS S’ENVOLENT AVEC LE VENT ET LES NUAGES…

          Passants, nous glissons tels des nuages sur la terre, à l’image de nos frères de gaze sur le carrelage bleu de l’azur. Nous ne faisons que passer, en transit vers d’autres mondes, d’autres sentes et paysages. Nous avons oublié que nous ne sommes que des nomades…Nous avons perdu à l’esprit que nous filons et déambulons sur un invisible fil, en transit entre deux voies.

Partir, toujours et encore, ailleurs et nulle part dans l’invisible de l’absolu qui s’appelle l’éternité.

Les cimetières ne sont que de vastes tarmacs où nos corps demeurent en partance pour une autre destination.

Un nom gravé sur une étoile dans l’une des milliards et des milliards de voie lactées et autres systèmes solaires qui composent l’univers.

Nos corps sont des bouts de confettis abandonnés dans la grande kermesse de la vie.

                                                               © Laurent BAYART

                                                30 juin 2025

Laisser un commentaire