Sur une photo de René Roesch,
A l’heure d’un monde qui se délite où le souffle du chaos nous entraîne dans son haleine fétide. A l’heure où les espérances sont catalysées par les pulsations de l’électronique et de l’intelligence (l’indigence) artificielle. A l’heure où les cris sont étouffés dans les mouchoirs de l’indifférence, il nous faut vite retrouver les chemins de l’essentiel.
Partir sur les sentes comme pour aller en cette cathédrale de Compostelle, afin d’y composter notre foi et notre désir de transcendance.
Retrouver ce qui construit nos existences.
Et là, s’abandonner à cet Amour qui nous vient de s’y loin et pourtant qui se trouve dans les lisières d’un souffle, comme une pulsation venue de l’âme.
La vie n’est qu’une plume d’oiseau abandonnée à la discrétion du vent, ne l’oublions jamais…
© Laurent BAYART
13 août 2025