BULLE VERTE EN MODE SYLVESTRE.

        Échappée de lumière verte qui vient éclairer les vitraux des feuillus de la forêt. Sérénité des chemins forestiers qui s’en vont vadrouiller dans les entrelacs des branches cassées et des rondins de bois dans l’andante des fougères.

Les arbres, en salmigondis de peinture aux innombrables teintes et nuances de verdure, semblent chanter le cantique de l’absolu. On dirait qu’un peintre a renversé sa palette dans cet atelier à ciel ouvert qu’est la sylve. La nature est ainsi une œuvre d’art à part entière.

Marcher sur la partition d’une de ses sentes, c’est devenir quelque part artiste ou musicien.

Se perdre et s’égarer, c’est créer une part d’impromptu dans son âme.

Et au bout du chemin, retrouver les cailloux du petit poucet.

Et la porte entrebâillée d’une cabane qui s’ouvre sur un autre chemin…

                                           © Laurent BAYART

                                           23 août 2025

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