37 A L’OMBRE ! OU RETOUR SUR L’EDITION 2016 DU FESTIVAL INTERNATIONAL DES CINEMAS D’ASIE.

 

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Nouvelle (contre) plongée dans les salles obscures du multiplex du Majestic de Vesoul, à l’occasion de l’édition 2016 du Festival International des Cinémas d’Asie qui s’est déroulé du 3 au 10 février. Et, moi qui ne vais pas au cinéma durant l’année (Je « suis » plutôt théâtre !) me voilà en immersion totale et en émerveillement absolu devant la beauté et la singularité des films présentés (90 pour cette édition !). Et nous nous étonnons chaque année de cette incroyable capacité d’absorption que nous avons acquise ! 37 films à l’ombre en six jours, pas mal, non ? Et même pas écoeurés avec tout ça.

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Mes coups de cœur vont à « Voyage en Chine » de Zoltan Mayer, « Japanese Story » (superbe et intense qui se déroule dans le bush australien) de Sue Brooks, « Amreeka/ Amerrika » » de Cherien Dabis, la trilogie des courts métrages de la société de production « Vivement lundi ! » sont quasiment géniaux : « Sous tes doigts », « Le petit dragon » et « Son Indochine ». Surprenant et sublime ce « Untold Scandal » de Lee Je-Yong, remake des « Liaisons dangereuses » à la sauce chinoise… »Milyang Secret sunshine » de Lee Chand-dong où l’on découvre que les chemins vers Dieu (ou plutôt leurs prosélytes) sont impénétrables…Parmi les documentaires, j’ai adoré « Voyage en Occident » ou les tribulations de touristes chinois en Europe qui nous apprennent beaucoup de choses sur la façon dont les Français sont perçus : « Au printemps, ils sont en grève, en été en vacances, à l’automne ils travaillent un peu et en hiver, les Français vont au ski ! » Hilarant…

Et puis, mention toute particulière au réalisateur israélien Eran Riklis auquel un hommage appuyé a été rendu. Plusieurs de ses productions ont été présentées dont « Cup Final », « La fiancée syrienne » (tout simplement un chef d’œuvre !), « Zaytoun » (lorsque la haine se transforme en affection et fraternité) et « Le voyage du directeur des ressources humaines » dans lequel nous avons retrouvé l’âme, la spiritualité et les paysages roumains (pérégrinations dans le romantisme de l’improbable). Ce réalisateur hors norme confie : « Il faut par essence essayer d’aimer ses personnages, tous les personnages, aimer son histoire, aimer son message, ses métaphores, y mettre assez de passion pour ne pas accabler le public ». Plus avant, cet humaniste rajoute : « Il faut de l’attention, de la compréhension, du respect… »

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Bref, une édition encore une fois passionnante, par la multiplicité des films présentés, et ma foi, 37, ce n’est pas encore de la température à l’aune du thermomètre cinématographique, alors : Vivement l’édition 2017 ! Quant à l’overdose, elle n’est pas encore annoncée…

                                                                                                                      Laurent BAYART

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