LIVRE / L’ETERNELLE ET FASCINANTE MARILYN MONROE.

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Lorsqu’on évoque Marilyn Monroe, on ressent de la fascination et de l’admiration pour cette femme, symbole « pin up » (punaisé sur les murs) de l’Amérique d’après guerre pour laquelle la légende a façonné un (trop gros) socle de béton.

Ce livre « Monroerama », pavé de 366 pages, édité sous la direction de Françoise-Marie Santucci et Elisabeth-Dumas, est une œuvre en soi par l’exhaustivité qu’elle propose, à la manière d’un dictionnaire amoureux, sur une femme attachante qui méritait mieux que son statut de blonde, symbole de « sex-appeal ». « Une femme dont la curiosité, l’esprit, l’humour, la gentillesse et la rectitude sont restés méconnus du grand public ».

Morte à l’âge de 36 ans, son décès serait dû «  à un lavement d’hydrate de chloral, administré par sa gouvernante à la demande de son psychanalyste qui la sevrait du Nembutal ».

Née en 1942, Norma Jeane Mortenson, de son vrai nom, (en fait, elle en connut neuf !) eut trois maris emblématiques : mariée à 16 ans au marin Jim Dougherty, puis au champion de base-ball Joe DiMaggio (le seul qui ne l’a jamais laissé tomber) et au célébrissime écrivain Arthur Miller. Elle ne connût jamais son père (qui ressemblait à Clark Gable). Sa mère Gladys termina folle ; la petite fille allant de familles d’accueil en orphelinats…Les grands destins prennent souvent de sacrés détours.

Ce livre passionnant retrace la vie et la carrière d’une femme qui n’était d’ailleurs pas blonde mais châtain tirant vers le roux, dont la carrière d’actrice fut régie par l’impitoyable Century Fox. Marylin côtoya d’innombrables personnalités dont le président des Etats-Unis John F. Kennedy pour lequel elle chanta un mémorable »Happy Birthdays » au Madison Square Garden de New York, le 19 mai 1962. Seront retracés aussi ses films emblématiques : « Certains l’aiment chaud » de Bill Wilder, « Sept ans de réflexion », du même réalisateur ou « Les Désaxés » de John Huston. Au total, Marylin aura joué dans une trentaine de films dont dix-sept, de 1948 à 1961.

On constatera que le mystère de sa mort, la fable de l’empoisonnement ou le supposé règlement de compte de la mafia ne sont finalement que légendes et thèses destinées à vendre les ouvrages de leurs auteurs…

Cette actrice, ambassadrice de « Chanel 5 » aura été d’une incroyable modernité et aura inventé les Madonna, Rihanna et autres Lady Gaga. Aujourd’hui, on dirait glamour…

                                                                                                                     Laurent BAYART

* Monroerama, éditions Stock, 2012, sous la direction de Françoise-Marie Santucci et Elisabeth Franck-Dumas.

 

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