REVUE / NOUVEAU SPORT ET VIE OU UN VIVIER D’INFOS QUI VOUS « MUSCLE » LES NEURONES.

Toujours à l’affût des précieuses infos, news et articles de fond distillés dans cette publication qui traite du sport et de la santé (comme son nom l’indique) d’une manière originale, didactique et souvent interactive, avec les courriers de ses lecteurs qui font avancer souvent certaines idées reçues sur l’un ou l’autre sujet scientifique. En mode vulgarisation qui permet à tout un chacun de comprendre un chouia les enjeux.

Toujours aussi passionnant, le numéro de février nous fait connaître un sport congolais, le nzango, inconnu du quidam, puis nous découvrons un article très intéressant Une expérience de physiologie amusante » qui (dé)montre que l’on peut passer en quelques mois du statut de parfait inactif à celui d’athlète ! Ahurissant. Tout cela en se tapant la course cycliste Race Across America (RAAM), s’agissant de relier le plus vite possible à vélo les deux côtes des Etats-Unis, soit 4850 kilomètres, douze Etats traversés et environ 50.000 mètres de dénivelés positifs…Les experts apprécieront ! L’idée étant de montrer qu’on pouvait entraîner un parfait sédentaire dans l’aventure et le faire participer avec succès. Et puis, on a froid dans le dos en pensant à cette effroyable aventure arrivée à un jeune rugbyman australien de 19 ans, suite à un pari stupide (comme on en a fait souvent dans notre jeunesse !), celui d’ingurgiter une limace…Il contractera une méningite foudroyante après 14 mois de coma pour mourir à l’âge de 28 ans, tétraplégique. Et pour finir dans l’imaginaire, entre poésie et boxe, on se délectera d’un article sur Arthur Cravan alias Fabian Avenarius Lloyd, jeune artiste provocateur qui voua une admiration sans borne à son oncle Oscar Wilde. Dandy-boxeur, était-il un dur ou un tocard ? Cet écrivain – qui fréquenta les milieux dadaïstes de l’époque – entra tout de même dans l’histoire en affrontant Jack Johnson (il prit une sacrée dérouillée !), créant tout de même un mythe autour de sa personne, parlant de la boxe comme d’un prolongement de la poésie ! Ce poète aux gants bourrés de boucles de femmes laissera derrière lui l’empreinte d’un destin hors du commun, d’autant qu’il disparut à jamais au Mexique d’une manière énigmatique…

                                                         @ Laurent BAYART

Sport et vie, numéro 172, janvier/février 2019. Bimestriel.

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