
Hallucinant scénario, de jour en jour, un château de cartes s’écroule devant nous. La faute à qui ? Au domaine de l’infiniment petit, du microméga comme aurait écrit si bien Voltaire, d’un virus le corona (la « couronne » mortuaire ?) qui vient faire vaciller le monde entier et nous plonge dans un indescriptible chaos qui commence- doucement – à dire son nom… ? Et ce quatrième jour de confinement à la maison, comme un arrière-goût d’amertume dans la bouche. Une troisième guerre mondiale sans explosion, sans déflagration atomique…sauf qu’un minus de virus a mis, sens dessus, sens dessous, les organismes humains ! Les rues sont vides. Tout est déserté, dévasté…La pandémie ébranle déjà un monde vacillant qui n’en croit pas ses thermomètres ! Les êtres humains sont donc bien devenus fous ! A piller les magasins et emmagasiner des tonnes de papier hygiénique !
Nous voilà plongés dans un décor/ travelling de cinéma sauf que…Messieurs/dames, on cherche des figurants pour un film catastrophe. Vite, dépêchez-vous d’envoyer votre CV (costaud virus!) sans tarder ! Le directeur de production recrute ! Film apocalypse dont la sortie à l’écran est immédiate, quasi en temps réel, serait-on tenté de dire…
Non, Messieurs/dames, vous ne rêvez pas et n’êtes plus simples spectateurs mais bien acteurs ! Silence, on tourne et restez à plus d’un mètre, en version sous titrée et masqués, de préférence ! Confinés dans un film décidément bien trop noir…Pourvu que le mot fin ne vienne pas s’inscrire trop vite sur nos écrans !
copyright Laurent BAYART
20 mars 2020