A regarder de près, ce fichu coronavirus qui n’arrête –décidément plus – de faire parler de lui ressemble, sous le zoom du micros-clope, à une tête de punk ! Fichtre, cette boule hirsute venue de l’infiniment petit vient semer la pagaille et le désastre en cette humanité lasse et malade. Otez-moi ce masque du visage et je vous dirais qui vous êtes ! est devenu une maxime/leitmotiv lancinante, jetée dans cette période pandémique. La planète baigne –désormais – dans un océan de gel hydro-alcoolique, histoire de faire la peau aux microbes récalcitrants. Les frontières des pays n’ont plus de barrières, mais des…gestes-barrières. Et les douaniers quidam sont devenus des contrôleurs de pass sanitaire ! Quel passeport, pour quels pays ! Et chacun, de se tenir à distance respectable de son contemporain, un mètre au moins pour être plus précis ! Et gardez-vous de faire toussoter autour de vous, vous passeriez pour un corona/terroriste ! Oups.
–Mais qu’avons-nous donc fait pour hériter de ce monde-là ? se pose, infinité-salement, un malheureux virus de l’ancestral rhume des foins. Un zest jaloux.
En attendant une nouvelle piquouze de vaccin, le cachet de votre attestation faisant foi dans le dos.
Ces têtes de punk continuent allègrement leur raves-party dans les hôpitaux…
Un punk-rock navet au goût musical de la danse des canards.
Même les partitions ont de la température ! Les thermomètres jouant de la guitare électrique, quant aux toubibs, ils se sont transformés en métronomes !
© Laurent BAYART
24 octobre 2021
Oui, c’est mon » En tête encore on a virus » ou » Entêtant coronavirus « , une façon de me le faire sortir de la tête.
Evelyne
Superbe petite oeuvre bien d’actualité, et encore peut-être pour longtemps ! Bien amicalement.