Nous sommes devenus si trouille à vouloir, à tout prix, se faire peur, comme si le monde qui nous entoure ne suffisait pas à attiser nos sombres angoisses. Drôle de fête où les macchabées sortent en smoking, où les sorcières roulent leur carabosse, où les spectres exhibent leurs costumes de squelettes et où les cimetières sont devenus de vastes dancing, genre rave party en gouttelettes de sang. Manquerait plus que le faciès du coronavirus pour finir d’achever nos contemporains, dans cette soupe à la grimace de l’horreur que l’on voudrait nous vendre comme un plaisant divertissement. La mort n’est pas une fête ! Qu’on se le dise…Sauf celle du recueillement et du souvenir !
Pourquoi ne pas inventer un Halloween de bonne humeur et d’espérance pour faire danser les étoiles dans nos yeux et allumer des bougies dans le cœur des gens ?
N’ayez pas peur ! avait scandé, en son temps, le pape Jean-Paul II…
Et profiter de cette fête des morts pour aller converser avec ceux qui sont passés de l’autre côté du miroir. N’avoir par peur… de leur dire qu’on les aime et qu’il reste à nos côtés comme des anges gardiens, cierges de lumière au cœur de nos existences sismiques.
Et que la citrouille ne s’affuble pas d’yeux menaçants, mais qu’elle offre son doux fumet de potage, pour nos envies de partage et d’agapes, fête de nos retrouvailles à travers le temps et l’éternité !
© Laurent BAYART
30 octobre 2021
Merci Laurent. Pourquoi chercher ailleurs la fête de l’effroi ?
Nous vous attendons pour partager ensemble le réconfort chaleureux de l’amitié autour d’une table conviviale et gaie
C’est cela le savoir que nous avons reçu en héritage.
A très bientôt. Brigitte
Merci Brigitte, vous vous nourrissez tous les deux – aussi -de cette fête
de l’essentiel, avec la jubilation des rencontres et de la découverte !
A bientôt ! Nous avons hâte de vous revoir !