LA LIGNE D’HORIZON COMME UN CHEMIN DE COMPOSTELLE.

                                                               A Brigitte et Rémi Picand,

          Demain, nous aurons besoin d’aubes nouvelles et de sourires retrouvés pour féconder nos espérances mises à mal. Le monde a besoin de nos énergies d’amour, éoliennes du cœur, photovoltaïques de l’âme, géothermies et autres pompes à chaleur de nos tendresses. Il faudra rouler avec l’électricité de nos fraternités, réapprendre à aimer nos contemporains et cette vieille terre lasse de nos frasques délétères. En pérégrins, reprendre le chemin et la sente là où nous les avons laissés.

Aimer le vent qui tourbillonne sur nos cheveux, le soleil qui nous cajole la peau et dessine des arabesques sur l’horizon qui est une ligne droite sur laquelle nous avons tant et tant à écrire encore.

Là-bas, nos ivresses et nos soifs nous attendent toujours et encore, tels des rendez-vous avec l’absolu.

Et qui sait ? Dieu – en compagnon et en frère – viendra poser sa main sur notre épaule pour nous signifier que nous sommes arrivés au bout de notre chemin de Compostelle. L’aventure ne faisant que commencer…

car l’horizon ne connaît pas le petit soleil noir du point final.

                                                                    © Laurent BAYART

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