Tous les articles par Laurent Bayart

LAURENT BAYART AU SALON DU LIVRE DE SOUFFELWEYERSHEIM

Laurent Bayart sera à l’espace culturel des Sept Arpents, les 1er et 2 décembre prochains,  à l’occasion de la 9ème édition du Salon du livre de Souffelweyersheim. Il présentera notamment ses deux derniers livres parus cette année : « J’ai mon voyage », récit d’un sédentaire (Orizons) et « Mot à mot », recueil de poésie publié par les éditions Alcyone.

  • Samedi 1er décembre de 14 h à 18 h et dimanche 2 décembre de 10 h à 18 h à l’Espace Culturel des Sept Arpents à Souffelweyersheim (Bas-Rhin).

LAURENT BAYART DANS LE NUMERO DE DECEMBRE DE FLORILEGE

Laurent publie un nouvel article dans sa rubrique « Entre nous soit dit » du dernier numéro de la revue bourguignonne Florilège (numéro de décembre) avec « Les toxiques fake news ou les fosses niouzes ». L’écrivain évoque la problématique des informations/ désinformations précisant que le vrai journalisme d’investigation se trouve en voie de disparition, sinon d’extinction,  avec la mainmise des réseaux sociaux qui publient aujourd’hui tout et n’importe quoi…

  • revue Florilège  n°173, décembre 2018, 19 allée du Mâconnais, 21000 Dijon.
  • aeropageblanchard@gmail.com

BILLET D’HUMEUR / ACTE 65/ RESTER DEBOUT

 

 

 

                                 (photo Némorin, Erik Vacquier)

        Sommes-nous encore capable de savourer la grâce de l’instant ? Nos pas s’en vont toujours plus vite vers demain. Nous ne percevons plus le paysage qui défile, tel un rouleau de décor de théâtre de marionnettes. Nous sommes devenus des trains/lucioles filant à grande vitesse,  traversant les mondes et les civilisations que nous ignorons avec superbe. Fourmis coureuses qui n’ont plus conscience de cette humanité qui constituait notre placenta protecteur. Nous l’avons percé. L’eau s’est échappée et la terre est devenue un territoire inconnu. Nous voyageons dans la vélocité de l’éphémère. Pris par l’ivresse des raccourcis qui désenchantent la planète et ne mènent  finalement qu’aux confins des impasses.

Nous sommes devenus étrangement absents. A envoyer sans cesse des mails à nos chats et des sms à nos chiens. Tandis que sur nos boîtes vocales, nos voix semblent être des apparences de lumières, à l’image de celles des étoiles qui arrivent jusqu’à nous par les sentes noires du cosmos, mais qui n’existent désormais plus…

Où sommes-nous donc passés ? Dieu nous cherche désespérément. Prenons le temps de nous asseoir sur ce banc avant qu’une tronçonneuse ne le découpe et qu’un bûcheron ne l’achève. Il devient urgent de se mettre en mode pause et de songer à notre sauvegarde.

Sinon, il nous faudra encore et encore marcher. Dans l’obligation de rester toujours debout jusqu’au bout. Les cimetières seront nos porte-manteaux. Nos âmes accrochées à la grande penderie du ciel.

                                                                                                                 @ Laurent Bayart

 

CONCERTS DE NOEL 2018 AVEC L’ENSEMBLE D’ACCORDEONS DE STRASBOURG ET LAURENT BAYART

C’est parti pour une nouvelle mini tournée des concerts de Noël, organisés par l’Ensemble d’Accordéons de Strasbourg, dirigé par le musicien Fabien Christophel. Le thème de cette année sera « Noël autour du monde ». Le groupe musical, constitué pour la circonstance, de nombreux choristes et musiciens, vous a concocté un programme musical de qualité. Laurent Bayart, quant à lui, présentera et mettra en voix cinq textes inédits sur Noël, comme les années précédentes.

Venez nombreux à ces deux concerts exceptionnels qui auront lieu à l’église catholique de Mittelshaeffolsheim (19h) et à l’église St-Aloyse de Neudorf (17h30) les dimanche 8  et dimanche 16 décembre.

  • Eglise catholique de Mittelshaeffolsheim, le samedi 8 décembre à 19h.
  • Eglise St-Aloyse de Neudorf, le dimanche 16 décembre à 17h30.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 64/ IL NE TIENT QU’A NOUS…

(photo de Némorin, Erik Vacquier)

          Ah, que reviennent les temps du vagabondage, de la fuite de l’instant et des mots qui inventaient des rencontres fortuites. Retrouver le goût de l’essentiel, écrire sur l’aiguillon d’une plume, un peu comme une ballerine se hisserait sur la pointe de ses pieds pour accomplir le ballet d’une danse magique. Ecrire avec l’encre de ses lèvres et offrir la grammaire d’un sourire adressé au passant que l’on croise. Fraternité des hommes qui se mettent de nouveau à chanter et à espérer en des jours meilleurs. Ne pas abandonner le martèlement sourd du bruit des bottes aux militaires et le grondement infernal des chenilles aux tanks. Ne pas les laisser menacer ceux qui restent debout et portent encore des rêves dans leurs pupilles.

Ah, que reviennent les temps de l’espérance, de la beauté des regards échangés et de l’amour prodigué à l’enfant, pris comme une chance et non pas un fardeau ou une charge. Respecter cet arbre- planète – qui nous porte (et supporte) depuis si longtemps car sans lui, que serions-nous ? Son écorce raconte notre ancestrale histoire et la généalogie de nos existences. Elle constitue notre plasma dans lequel sont gravées nos silhouettes. Sans ses branches, nous serions manchots de toute vie.

Ah, que reviennent ces envies de changer le monde et de chahuter l’ordre devenu une façon de dictature en nougat mou. Chloroforme de l’endormissement. Les moniteurs et autres écrans constituent notre anesthésie quotidienne.

Demain peut encore être un rendez-vous et non pas un jour biffé sur l’éphéméride.

Il ne tient qu’à nous de changer le monde. Un seul rêve peut bousculer la litanie des nuages qui promettent le déluge. Un peu d’amour ? A l’instar d’un soleil qu’un météorologue prévisionniste n’aurait pas vu venir…Ses lumineux rayons l’ayant rendu aveugle.

                                                                                                              @ Laurent BAYART

                                                                            

 

CINQ TEXTES POUR L’EDITION 2018 DES CONCERTS DE NOEL !

Et voilà, c’est dans la boîte ! Les cinq textes inédits pour les concerts  2018 de Noël sont écrits ! Rendez-vous bientôt pour ces animations musicales et littéraires organisées par l’Ensemble d’Accordéons de Strasbourg, sous la direction de Fabien Christophel, qui auront lieu en décembre prochain à  l’église catholique de Mittelshaeffolsheim (le 8 décembre à 19h)  et le 16 décembre à 17h30 à l’église St-Aloyse de Neudorf. Youpi !

 

LIVRE / PHILIPPE BRUNEL OU LA BELLE MECANIQUE DU DOPAGE.

 

               Ne nous y trompons pas, il ne s’agit pas d’une fiction, le terme roman ne figure d’ailleurs pas en couverture. Philippe Brunel, grand reporter et spécialiste du Tour de France au journal l’Equipe, nous offre un témoignage/récit accablant, rédigé comme un polar, sur le dopage mécanique dont il est souvent question ces derniers temps.  Le journaliste raconte sa rencontre avec ce physicien et ancien coureur cycliste hongrois Istvan Varjas, inventeur du vélo à moteur qui lui livre la sombre mécanique…de ses confidences. On parle de ces « bidouillages » de cadres depuis 1998 et même avant, puisque les ingénieux mécaniciens réussirent à miniaturiser ce petit moteur qui mettait de la potion magique dans la pédalée des coureurs…Ce dopage, tour de passe-passe, est quasiment indétectable et indécelable : Les hormones laissent des traces dans le sang, dans l’urine surtout, depuis qu’on peut congeler les éprouvettes. Un dopé reste à la merci d’un contrôle rétroactif, avec le moteur rien de tout cela, si l’on ne vous prend pas sur le fait, personne ne pourra vous accuser d’avoir triché…

Véritable polar cycliste, rédigé à la mode journalistique, cet ouvrage livre ses pièces à conviction à charge surtout contre l’extraterrestre du cyclisme : Lance Armstrong qui – outre l’EPO – était déjà doté de ce petit moteur révolutionnaire. Il en avait les moyens et les complicités…

Philippe Brunel nous offre un tableau hallucinant de ce dopage que l’on pensait anecdotique et marginal. Voyage aussi dans le monde interlope d’un cyclisme dominé par l’argent, les conflits et les intérêts, phagocyté par les hommes en blouse blanche,  Mabuse comme le docteur Ferrari qui touchait un pourcentage sur les coureurs…./…Il était plus riche que tout le peloton réuni !…

On apprendra aussi l’origine de la haine du coureur texan vis à vis de Greg LeMond qui lui aurait confié, à ses débuts : avec ce corps massif, ces épaules de déménageur, je lui avais dit qu’il avait plutôt un gabarit de footballeur…Ces mots allaient lui pourrir sa carrière et sa vie pendant bien longtemps…

Pour Armstrong, le Tour était un moyen d’engranger des  paquets de dollars. A ses yeux, ce n’était qu’une immense farce pour un public débraillé dont il souffrait l’haleine quand il le frôlait un peu trop près dans la montée des cols.Alors que le Tour (est) un Tour métaphysique, sentimental et poétique …affirme avec passion Philippe Brunel. Ah, que revienne le temps des héros qui nous faisaient tant rêver !

                                                                                                              @ Laurent BAYART

* Rouler plus vite que la mort,  de Philippe Brunel, Grasset, 2018.

LIVRE/ LES INCROYABLES FACETIES DU DOCTEUR IRABU  DE L’ECRIVAIN JAPONAIS HIDEO OKUDA.

 

   Petite merveille de la littérature japonaise, croustillante et facétieuse, drôle et finement absurde avec les incroyables aventures de ce psy, le docteur Irabu, inventé d’une plume de maître par l’écrivain Hidéo Okuda. J’avais adoré le premier opus Les remèdes du docteur Irabu, voilà la suite qui n’est pas piquée des vers avec Un yakuza chez le psy. Ce disciple d’Esculape, bon enfant et naïf à souhait, à l’embonpoint impressionnant et qui roule en Porsche, se révèle être quasiment un personnage de manga, bande-dessinée ou de cinéma.  Pour ma part, je me régale de cette littérature atypique, pleine d’humour. On apprend que les ouvrages d’Okuda ont fait un véritable tabac dans le pays du soleil levant, et ça ne m’étonne pas ! Grand patron de la clinique Irabu, héritée de son papa pédiatre, ce psy détonnant officie en attendant le client au rez de chaussée de l’immeuble, lui administrant par l’intermédiaire de sa pulpeuse et sexy secrétaire/assistante, Mayumi, une piqûre, en guise de carte de visite et autre présentation ! Et quelques potaches collègues se souviennent encore de lui : Irabu était une source intarissable d’anecdotes. Le moindre de ses faits et gestes se distinguait de la normale. Ainsi, il avait enduit de peinture fluorescente le squelette de l’amphi.

On se délecte de ces cinq textes rédigés comme des nouvelles où l’on évoque les mésaventures d’un Yakuza allergique aux armes blanches, les névroses obsessionnelles d’un écrivain qui ne se souvient plus du job de ses personnages ou d’un grand joueur de base-ball victime de yips…

Epatantes, ces petites histoires distillées avec la magie d’un verbe surprenant et amusant. On en redemande. Vivement d’autres traductions !

                                                                                                              @ Laurent BAYART

 

* Un yakuza chez le psy d’Hideo Okuda, éditions Wombat, 2014.

LIVRE / MARC JACQUEMOND OU L’INCROYABLE EPOPEE ET AUTRE REDEMPTION GRACE AU VELO

Respect et admiration devant cet incroyable défi que s’est lancé Marc Jacquemond, un ex-collègue devenu ami, celui d’une incroyable rédemption grâce à la pratique (forcenée) de la bicyclette.

En effet, en découvrant son récit, on reste admiratif devant sa pugnacité et sa volonté  : J’ai quarante ans. Je n’ai pratiqué ni sport, ni exercice physique depuis mes 17 ans : soit près de 23 ans sans prendre soin de mon corps. Il est empâté, encrassé, ramollo…Et le voilà qu’il prend une licence à la Fédération Française de Cyclotourisme et se met à pérégriner en chambre à air sur les routes d’Alsace et autres, en affolant le compteur. Et puis, un beau jour, il s’inscrit pour la reine des cyclos sportives, le pandémonium du dérailleur : la mythique épreuve Paris- Brest-Paris ! Le Nirvana du bourlingueur en chambre à air. 1.200 kilomètres à se coltiner ! Excusez du peu ou du pneu…

Ce livre raconte, avec simplicité et fraîcheur, cette épopée humaine et cette lente remontée vers la lumière, ce Ventoux qu’il grimpe en lui-même. Rencontres, fratries cyclistes, découvertes, coups de mou, découragements mais aussi, incroyable force de caractère qui suscite l’admiration.  Une belle leçon pour chacun de nous ! Oui, en posant l’huile essentielle de son saint cambouis, le vélo peut changer la vie , voire même la métamorphoser. A découvrir absolument.

                                                                                                              @ Laurent BAYART

  • Prix de vente 15,50 Euros (180 pages), préface de Laurent Bayart. /  Pour toute commande / edilivre.com

LAURENT BAYART AU SALON DU LIVRE DE SCHIRMECK

 

Laurent Bayart sera présent dimanche 20 octobre prochain, de 10h à 18h, au salon du livre de Schirmeck. Venez lui rendre une petite visite et lui faire un petit coucou. ! L’écrivain-cycliste (dont la vocation littéraire s’est révélée non loin de là !) présentera ses ouvrages et notamment les deux derniers parus cette année : « J’ai mon voyage », récit d’un sédentaire (Orizons) et le tout fraichement paru « Mot à mot » (Alcyone).

  • le dimanche 21 octobre 2018 de 10h à 18h, à la médiathèque de Schirmeck, Place du marché.