Tous les articles par Laurent Bayart

LAURENT BAYART A L’EDITION 2017 DU SALON DU LIVRE DE SOUFFELWEYERSEIM

(photo de Jacques Hampé)

Comme les années précédentes, Laurent Bayart sera présent, en ami et en voisin,  au Salon du livre de Souffelweyersheim qui aura lieu le samedi 25 novembre (14-18h) et le dimanche 26 novembre (10h-18h) pour aller à la rencontre de ses lecteurs. Rendez-vous chaleureux et sympathique initié par Patricia Chabas, l’organisatrice. Venez nombreux à ce rendez-vous incontournable de fin de saison ! (salle des 7 Arpents à Souffelweyersheim).

LECTURE MUSICALE AU CINE BUSSIERRE AVEC LAURENT BAYART

Notez sur votre agenda la prochaine lecture musicale de Laurent Bayart, accompagné par l’accordéoniste Fabien Christophel. Ce sera dimanche 5 novembre à 15h30, dans le cadre de la manifestation « De la nature du livre » au CINE Bussierre de la Robertsau (155, rue Kempf à Strasbourg-Robertsau). L’écrivain-cycliste présentera des extraits de « Opuscule des chuchotements », Prix de l’édition 2017 de la ville de Dijon.

LAURENT BAYART AU SALON DU LIVRE NATURE DU CINE DE BUSSIERRE LES 5 ET 6 NOVEMBRE 2017

L’ écrivain-cycliste Laurent Bayart dédicacera, à nouveau, ses ouvrages durant l’édition 2018 du très attendu « Salon du livre nature » dans cet endroit idyllique qu’est le CINE de Bussierre  (155, rue Kempf à Strasbourg-Robertsau). Il sera accompgagné par son compère photographe-cycliste Michel Friz qui exposera quelques unes de ses photos au stand. Venez à la rencontre des nombreux écrivains qui seront présents durant ces journées dont Axel Khan sera le parrain.

A signaler que Laurent proposera une lecture musicale le dimanche 5 novembre à 15h30,  avec l’accordéoniste Fabien Christophel, autour de son livre « Opuscule des chuchotements », Prix 2018 de la ville de Dijon.

  • Le samedi 4 novembre, de 14 h à 18h.
  • le dimanche 5 novembre, de 10h à 18h.
  • le dimanche 5 novembre à 15h30, lecture musicale.

LAURENT BAYART DANS LE SOMPTUEUX NUMERO DE « CERES » D’OCTOBRE 2017

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Laurent figure dans le numéro d’octobre 2017 du magnifique magazine national « Cerès », L’imaginaire des céréales ». Le texte ( Gourmandise en chambre à air) de l’écrivain-cycliste, écrit pour la circonstance et lu le 31 mai 2016 au Théâtre National de Strasbourg, lors de la manifestation nationale « Voyage dans l’imaginaire des céréales », a fait l’objet d’une belle publication et mise en valeur dans cette édition.

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LAURENT BAYART AU SALON DU LIVRE DE BLAESHEIM/ DIMANCHE 29 OCTOBRE 2017

Laurent présentera ses ouvrages dimanche prochain, le 29 octobre, dans la salle polyvalente de Blaesheim lors du salon du livre qui se tient chaque année, ouvert de 10 à 18h. L’écrivain-cycliste posera un instant sa bicyclette afin de dédicacer ses ouvrages et d’aller à la rencontre de ses lecteurs. Cette manifestation, qui a lieu tous les ans, est organisée par le Cercle des Auteurs de Langue Française.

LAURENT BAYART EN COMPAGNIE DU PHOTOGRAPHE MARC MEINAU DANS LA REVUE DE LITTERATURE ET D’ART SARASWATI

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La revue de poésie, d’art et de réflexion, « Saraswati » publie son numéro annuel ces jours-ci. Ainsi l’écrivain Laurent Bayart propose dans ses pages un cahier de dix textes inédits écrits sur les photos de Marc Meinau sur le thème « Barques et ponts ».  Une occasion d’apprécier les clichés de ce photographe atypique et talentueux. Une belle et originale collaboration ! Au sommaire aussi, un article de Claude Luezior sur le livre de Laurent, récent Prix de l’édition de la ville de Dijon, « Opuscule des chuchotements ».

  • revue Saraswati, numéro 15, BP 70041, 17102 Saintes Cédex.

MARC MEINAU : LE BONHEUR EST SUR LA COLLINE, COURS-Y VITE, COURS-Y VITE, IL VA FILER (VOLER)…


Après de surprenantes pérégrinations tout autour de Mundolsheim, il y a deux ans, le photopoète  comme il aime se définir avait parcouru, avec la méticulosité d’un géographe du cadastre, le sens de l’observation et du détail, en amoureux des lieux, le périmètre exact de Mundolsheim durant l’année 2015. Ainsi, à toute heure du jour et de la nuit, le vagabond à l’œil inspiré nous a fait découvrir les multiples facettes de notre « ville-village » entre chemin de fer, autoroute et sentiers bucoliques. Découvertes improbables, rendez-vous poétiques impromptus et autres noisettes de l’instant dont on s’est délectés. Voilà que cette année, cet arpenteur du quotidien – notre Sylvain Tesson moins les toits et les tuiles -décide deux ans après, de venir visiter « la colline » de Mundolsheim : Point de repère pour les uns/ Destination pour les autres./ Point d’envol pour certains./ Lieu de rencontre pour tous. 

Et le voilà de « Re-Tour » à Mundo, en une sorte de résidence artistique à la bibliothèque devenue espace de décollage ou d’échappée artistique pour la circonstance, afin de poser la rétine avisée de son appareil photo sur ce lieu emblématique de la commune. Colline inspirée à la Maurice Barrès ou celle du compositeur Jean-Michel Carradec qui chantait, jadis, les « corallines ». Marc lui ne chante pas mais enchante. Il part en quête de rencontres, de sensations et d’images flamboyantes qui prennent leur envol à l’instar des parapentistes, troubadours ailés qui s’en vont à la rencontre des nuages, du panorama et du paysage sous le regard complice du soleil. A-t-il rencontré Icare avec son tube de colle ? L’Albatros de Baudelaire dont les ailes de géant l’empêchent de marcher ? A moins qu’il n’ait bâti une maison bleue adossée à la colline, comme le chantait Maxime Le Forestier. D’ailleurs, des marcheurs, des coureurs, des promeneurs, des badauds, des cyclistes et autres sportifs tous azimuts, il en a côtoyé, tout au long de ses aubades photographiques, sur les flancs de cette colline. On ne le dira jamais assez, celle-ci garde un côté magique, mystique et mystérieux. Là où les rencontres nous permettent aussi de nous envoler vers l’autre. Et en ces temps de disette, c’est une espèce de grâce de l’éphémère dont il nous gratifie. Marc nous redonne le goût de cette humanité retrouvée.

Non, il n’est pas besoin d’aller se frotter aux méridiens, se perdre aux tréfonds des îles et d’écumer les confins de notre planète, afin de connaître la plénitude et de se retrouver.

La colline offre une aubade de paix et de sérénité. Le temps d’un clic, on ne perçoit plus le temps qui claque, les flops du moment, les tics et les tocs de nos obsessions…Et en y regardant de plus près, vous percevrez – dans la fragmentation de la seconde – un oiseau prendre son envol comme on épouse les vents ascendants d’une colline…Bon voyage !

Laurent BAYART

13 octobre 2017

* A la bibliothèque « L’arbre à lire » de Mundolsheim, durant le mois d’octobre

BILLET D’HUMEUR / ACTE 52/ LE PETIT GARCON QUI REGARDAIT PASSER LES TRAINS

 

A Jules,

Sur les quais, les trains sont des étoiles filantes qui font encore rêver les enfants. Petit, ton voyage commence sur ce bout de banc. Les rails en chemins de fer chantent la romance des îles flottantes, des pays des mille et une nuits, des paysages enchantés, des plages où viennent jouer l’écume des vagues et la coque en noix des navires.

Les quais de gare racontent la romance de cette transhumance quotidienne qui nous bringuebale par monts et par vaux, dans la précipitation des horaires. Les panneaux électroniques nerveux indiquent, à chaque instant, destinations et horaires. Gamin, nous sommes constamment en partance. Je voudrais tant suspendre le temps, comme toi. Sagesse et volatilité de l’instant.

Mon garçon, ne soies pas trop pressé de grandir et de t’en aller ! Profite de l’instant présent et délecte-toi de la seconde qui s’écoule. Tout est éphémère, tu l’apprendras bien vite… La vie aura tôt fait de t’emporter dans ses trains, dans les vertiges de leurs déplacements, en vitesse kilométrique, vers je ne sais quelles destinations. Les rames comme de longues fusées qui nous emmènent dans d’autres constellations.

Un jour, il faudra bien partir. Mais, celui qui reste apprivoise déjà l’horizon.

Petit, c’est assis sur les bancs d’un quai que tout récit de voyage commence…car c’est toi qui écriras la destinée de ton chemin.

Tes yeux émerveillés t’apprendront mieux que dans un livre, qu’il faut parfois se perdre dans les cartes et sur le fil tendu des méridiens de tes vagabondages, pour y découvrir l’ivresse et le bonheur de la liberté.

Laurent BAYART

3 octobre 2017

 

 

LIVRE/ EN QUETE DE LA REPUBLIQUE D’UZUPIS…

 

 

 

Encore une belle et surprenante découverte de la littérature coréenne en la personne de Haïlji, auteur né en 1955. Cet écrivain nous emmène en quête de cette énigmatique République d’Uzupis. Pour ce faire, il nous faut transiter en Lituanie, via Vilnius en compagnie d’Hal, Asiatique qui trimbale les cendres de son père, président de cette république fantoche introuvable, à l’image de Godot, dont l’étymologie signifie de l’autre côté de la rivière.

Ainsi, apprend-on qu’autrefois considéré comme un vieux quartier décrépi à l’époque soviétique, Uzupis devint la résidence des artistes qui avaient jeté leur dévolu sur ce quartier pittoresque de vieilles maisons, à proximité immédiate de la vieille ville, trouvant assez de place dans les caves et greniers pour les ateliers. Peu à peu, l’effervescence artistique du lieu a transformé Uzupis en lieu de bohème, sorte de Montmartre lituanien. C’est ainsi que fut fondée la République d’Uzupis, avec ses citoyens, ses lois, sa Constitution, et ses dirigeants. Voilà ce que nous apprend Google.

Mais, revenons-en à notre ouvrage. Celui-ci se lit comme une intrigue policière où déferlent de nombreux personnages comme autant de clefs pour ouvrir les portes de ce pays. Est-ce un bout de territoire de l’ancienne Union Soviétique ? Tout le monde semble le connaître sans savoir où se situe cette terre promise où la fête nationale est fixée le 1er avril ! Au détour d’une rencontre, le personnage croit entendre l’hymne national et, d’anciens clichés constituent des pièces d’un puzzle qui –lentement- se reconstitue. Est-ce une chimère ?

Ce livre est truffé d’humour et de dérision, un peu Ubuesque par moments, mais nous ne sommes pas en Pologne ! Enfin, Hal – au détour – d’un dialogue lâche espiègle : Un proverbe de chez moi dit que tous les hommes croient que leurs chiens ne mordent pas comme tous les maris pensent que leurs épouses sont fidèles.

 En tout cas, une chose est certaine : les habitants de ce pays mystérieux ne manquent pas d’humour ! Et s’il se trouvait à Vilnius ?

                                                                                                            Laurent BAYART

* La République d’Uzupis de Haïlji, Editions Le Serpent à Plumes, 2016.