L’HORLOGE COMME UN STETHOSCOPE OU LE BATTEMENT DU SABLE QUI FILE ENTRE NOS DOIGTS…

                                                     En ce jour un peu spécial…

          L’horloge comtoise martèle le temps inlassablement et scande la chanson des instants qui s’effritent. Chaque jour nous entraine dans un tourbillon d’actions et de rencontres, à faire vibrer et pulser nos agendas. Le calepin chante la jubilation de ces cantiques de l’imprévu et de l’émerveillement. Que restera-t-il de nos vies lorsque le temps s’arrêtera ? Où donc irons-nous ? Papillons ou gommettes de l’invisible ? Resteront ces instants d’amour qui ont nourri nos âmes de cette essence nous emmenant sur ce chemin de Compostelle que nous inventons au fil des jours. Pérégriner jusqu’à cet autel/tabernacle où quelques anges gardiens viendront peut-être nous guider. 

Un jour de plus, tel un galet dans notre poche que nous scarifierons de quelques mots, tels des mandalas, pour qu’ils pèsent moins lourd.

Et puis, repartir sans savoir jusqu’où ira la sente et quand elle se terminera. C’est toute l’ivresse de la vie qui est ainsi résumée…

Bonheur d’être éphémère mais en espérant laisser quelques traces dans l’éternité. Entendre toujours battre nos cœurs au-delà de l’absence et le tempo de cette horloge que nous pensions emporter avec nous.

Ecrire sur le dos de la main notre dernier poème… et l’ouvrir comme un coquillage pour y accueillir les étoiles.

© Laurent Bayart

     11 septembre 2023

4 réflexions sur « L’HORLOGE COMME UN STETHOSCOPE OU LE BATTEMENT DU SABLE QUI FILE ENTRE NOS DOIGTS… »

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