GLISSER LA POESIE ET LA FANTAISIE DE QUELQUES POISSONS EN PAPIER SUR LE MUR D’UN DOS.

Sur une photo d’Emilie Bayart, le dos de Thibaud avec la complicité de Jules et Camille…

         Réinventer la fantaisie, la poésie de l’impromptu et la surprise de voir son dos pris pour un petit panonceau/dazibao où quelques poissons colorés, en papier, confectionnés par les mains innocentes d’enfants se prennent dans les filets d’une échine de victime bien consentante…J’aime ces instants de liberté où l’esprit vagabond redevient espiègle et où l’adulte se glisse dans la peau d’un gamin…comme s’il lui prenait l’envie d’écraser à nouveau ses doigts sur une sonnette !

Poème en écailles d’un premier jour d’avril qui annonce un printemps taquin.

Besoin de retrouver la légèreté d’une vie qui n’est finalement qu’une bulle de joie égarée dans le cosmos.

Quelque part dans l’immense constellation du poisson.

                                                               © Laurent BAYART

                                                1er avril 2024

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