Sur une photo de Nemorin, alias Erik Vacquier.
De sombres urubus agitent de nouveau leurs ailes tentaculaires et nous menacent en ces temps redevenus obscurs. Le monde pousse à nouveau le cantique de ses missiles tendus vers nous. Le monde n’est-il toujours pas rassasié de sa soif de mort et d’apocalypse ? Pourquoi cet instinct de dévastation qui anime les êtres humains pour des parcelles de territoire, des frontières en dé à coudre (à découdre) ? Elle viendra déjà d’elle-même, la camarde, sans avoir besoin de la convoquer constamment ! Il lui plaît d’être toujours à ses rendez-vous.
Il nous faudra réinventer des mondes apaisés et sereins. Le « temps d’aimer » comme le chantait, à l’époque, le troubadour et poète si inspiré qu’est Jean Humenry.
La ligne de fracture des mondes se fissure et veut nous entrainer dans sa faille.
Mais il reste l’amour comme une bombe qui pulse en nous et qui pourra encore changer la destinée de l’humanité.
Il suffit de tendre la main vers l’autre.
Une poussière de soleil peut aveugler et enrayer le crayon chargé d’un missile.
Les étoiles nous aideront comme des anges gardiens qui tracent l’avenir à la craie sur l’ardoise du cosmos.
Demain, le seul mot qui nous portera vers la lumière.
3 novembre 2024
© Laurent BAYART
Si vrai et si douloureusement beau🙏🙏🙏🙏
MERCI Laurent pour ta belle humanité poétique !
Quel hymne à la paix !