Sur une photo de Némorin, alias Erik Vacquier.
La lumière psalmodie les louanges de l’absolu en nos âmes. Quête de l’ineffable et de l’indicible qui nous pousse inexorablement vers les étoiles et nous fait plonger dans l’absolu. Les sentes étoilées du cosmos nous offrent leur kyrielle de constellations telle une silencieuse méditation offerte par les nuits stellaires. Le cosmos représente une cathédrale dans laquelle nos destinées plongeront un jour, à corps perdu, pour une éternelle méditation. Pixels de luminosité où les âmes deviendront des lucioles gobées par je-ne-sais-quelle étoile. Retrouver l’essentiel de l’avant-vie et de l’après-mort. Nous irons là où les lendemains ne porteront plus de noms, là où les agendas et autres calendriers ne représenteront plus que des fatras de feuillets sans importance. Nos rendez-vous s’envoleront à jamais vers le ciel et ses limbes. Nous serons définitivement en retard sur les rencontres et les hasards des connivences. Mais qu’importe, nous serons définitivement fixés dans l’instant.
Partir enfin car nous aurons oublié que nous ne sommes – finalement – que des pérégrins.
L’éternité en bandoulière nous offrira l’ivresse de son chemin qui ne mène nulle part.
Mais qui nous emmènera partout.
© Laurent BAYART
5 janvier 2025