CINQUANTE ANS QUE LES MOTS M’HABITENT ET DANSENT DANS MA TETE (1975-2025).

                                          Sur une photo de René Roesch,

        C’était un jour sans queue ni tête (comme l’aurait dit Jacques Prévert). Cela devait être en septembre 1975, lorsque j’ai commencé à noircir une feuille de papier avec mon imaginaire, sans penser un instant que la route continuerait si longtemps. Et depuis…les mots n’ont jamais cessé de m’habiter et d’émerveiller ma vie en posant des pépites de soleil dans mes pupilles.

Ecrire, comme jeter un seau au fond de soi-même et le remonter, chaque jour, rempli à ras bord de mots de toutes les couleurs qui dansent une bossa nova endiablée en moi.

Merveille de la création qui m’habite depuis tant d’années et trace ma route jusqu’à aujourd’hui. Que serai-je sans ces mots qui sont des viatiques et les vitamines de chaque seconde ? 

Compagnons de chemin qui me font vibrer au diapason des instants que j’invente ainsi.

La lumière que l’on laisse fut aussi le titre d’un de mes ouvrages publié en 2004, mais cette luminosité est restée en moi depuis.

Ecrire, c’est allumer une bougie ou une chandelle qui m’éclaire désormais depuis si longtemps.

Un jeune homme, fou, ébouriffé et insouciant, a glissé sa carte de visite en mon âme de senior.

Son rire espiègle et taquin vibre encore en moi aujourd’hui.

Mes mots sont les siens pour toujours. Vieillir, mystère absolu, car on retourne sur ses pas, tout en avançant…

                                                   © Laurent BAYART

                                                29 janvier 2025

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