Elle est le miroir du dehors, de l’outre paysage qui sollicite en moi la folle envie de prendre le large, la poudre d’escampette…
La fenêtre m’offre la lumière des étoiles et l’astre du soleil. Parfois, un papillon vient illuminer l’encadrement en esquissant des arabesques autour des croisées. Parfois, aussi un merle ou une pie vient jouer une partition aérienne autour de cette lucarne qui devient magique…
Les vitres sont mes écrans de téléviseur sur lesquelles le monde s’affiche et me propose la magnificence de ses programmes.
J’observe avec émerveillement le tableau du paysage. Dès fois, aussi, j’aperçois le flûteau d’un avion qui passe dans le ciel en laissant la trace de sa partition.
Et parfois, aussi, le chat pose sont séant soyeux sur le rebord et m’accompagne, complice de connivence, dans cette muette contemplation.
Regarder, c’est un peu s’adonner à la prière avec le bréviaire de ses yeux.
© Laurent BAYART
8 novembre 2025

