LIVRE / LA FEMME COMME UNE MAGICIENNE DANS LES STEPPES DE MONGOLIE.

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Ici, nous voyageons – avec une femme – dans l’immensité et la rudesse des hommes et des paysages de Mongolie. Auteur d’une douzaine d’ouvrages, je découvre Galsan Tschinag, le « chantre des steppes de Mongolie ». « Immensités du bout du monde (qui) s’éclairent aujourd’hui d’un regard nouveau : celui d’une femme : Dojnaa, fille d’un lutteur de légende »,dont le caractère bien trempé en fait le personnage tutélaire de ces territoires aux reliefs tourmentés.

Cette femme, abandonnée, doit se forger un destin à la hauteur de ces territoires balayés par le vent des mille aléas et de ces hommes rustres et parfois bestiaux. Les récits qui racontent ces terres oubliées sont rares, l’histoire de Tschinag nous emporte dans un monde où la yourte devient un temple et une cathédrale où se brassent les mondes. On se méfiait de lui car, disait-on, les gens durs d’oreille sont aussi dangereux que les bêtes blessées…

On appréciera aussi cette lutte et traque avec la louve qui a tué sa jument…L’ordalie et une forme de mysticisme règnent sur ces êtres chahutés par une nature omniprésente qui garde encore sa place dans ce cosmos de terres infinies.

                                                                                                                    Laurent BAYART

* Dojnaa de Galsan Tschinag, Editions l’Esprit des Péninsules, 2001.

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