Accros des pages Facebook, nous nous sommes irrémédiablement pris au jeu. Nos états d’âme s’affichent ainsi que les photos des plats que nous savourons dans les restaurants ou chez nous. Le monde est ainsi à notre portée. Rien n’échappe plus à notre vigilance et nous « postons » tout ce qui nous passe par la tête, selfie compris ! C’est le grand débordement des ailes. Tout est dit/écrit.
Nous vaporisons le fruit de nos pensées sur Internet. Et fuse l’armada d’amis qui ne cessent de nous envoyer leurs « commentaires » éclairés et autres pouces levés. C’est la grande fraternité et communion des pixels. En plus, l’info distille ses messages, et tant pis, si elle se permet –parfois – quelques bossa nova avec la vérité ! Nous ne sommes pas regardant.
L’amour ? Je l’ai aussi rencontré en ligne. Sur ma page Facebook. Une jolie femme m’ayant un jour envoyé sa déclaration d’amour. « Je t’aime » lui ai-je répondu et déclaré dans un courriel enflammé. Ma dulcinée m’a adressé, quant à elle, un « like » sur ma page Facebook. Sans plus d’épanchement. C’était laconique. Quant à mon coup de foudre, il a fait bugué mon ordinateur et sauté les plombs de l’appartement. Tant pis pour moi. Je n’avais ni son numéro de portable, ni son adresse. On ne peut pas penser à tout. Foi de Facebook.
Laurent BAYART
Facebook a frappé 😉😉😉