BILLET D’HUMEUR / ACTE 8 / UN SACRE FOOT-OIR !

L’épisode folklorique qui tourne autour de la (très) prochaine coupe du monde de football au Brésil commence à devenir lassant. Ces stades-chantiers qui n’en finissent plus de ne pas être…terminés et cette overdose de ballons en cuir que l’on va connaître durant le mois de juin. Brésil « terre d’avenir » écrivait Stefan Zweig…En attendant, ça sent le soufre et la révolte sur les terres de « l’ordre et du progrès » (devise du positivisme d’Auguste Comte sur le drapeau !). Et pourtant, Dieu (qui est Brésilien prétendait Lula) sait qu’ils adorent le foot sur les plages de Copacabana !

Aujourd’hui le football sent le vomi de l’argent. On ne cesse de nous seriner avec ces histoires de dopage (notamment dans le cyclisme) mais le plus grand scandale reste les matchs truqués dans les rencontres de championnat européen, et en particulier ceux concernant la saison 2013/2014. A priori, de gros soupçons pèsent sur 460 rencontres, rien que ça ! L’argent toujours l’argent avec les paris en ligne qui pointent leurs (lucratifs) museaux. Et je ne parle pas d’une coupe du monde programmée au Qatar (là-bas le gazon ressemble à du sable !) où il fait plus de cinquante degrés…Ben voyons, avec une température pareille, vaut mieux faire du water-polo avec son chameau ! (ou son dromadaire, je ne sais plus à quelle bosse me raccrocher…)

Et puis, quand on pense aux sommes d’argent « gastronomiques » investies au Paris (truqué ?) Saint-Germain, on se dit que ne gagner qu’un championnat national et une coupe de la Ligue, c’est être un chouia « petit joueur »…Non ?

Bon, allez, vivement le Tour de France !, et même si nos champions en chambre à air ingurgitent des vitamines, ce ne sont pas des ballerines en short qui dansent sur un pré rectangulaire, mais des gladiateurs de la route et d’incroyables athlètes qui forcent le respect en avalant de sacrés dénivelés, et ce durant tout un mois, loin des trous de taupe des poteaux de corner !

                                                                                                                   Laurent BAYART

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