La tête dans les nuages en un désir de ciel bleu. Envie d’écrire et de fixer des mots sur cette feuille azuréenne. Littérature de voyage. Littérature volage. M’évader dans les silences de l’instant. Echappée belle sur la crête d’un cumulus comme une bulle de savon ou une éponge de coton. Des oiseaux en porte-plume volant, passent devant ma fenêtre et dessinent un ballet de circonvolutions en batifolant avec le vent. Jeu de marelle à la craie de cirrostratus sur le goudron des nuées. Peut-être y percevrai-je Jonathan Livingston le goéland ? Une cigogne à la recherche d’un nid sur le clocher d’un village ? Ou quelques oiseaux fous se prenant pour des avions à réaction ?
Je me nourris de ce ciel qui m’offre sa sérénité bleue.
Ma tête se trouve dans les nuages. Je suis ivre de bulles d’oxygène.
Et, n’allez pas chercher le soleil, je l’ai volé pour le fixer dans la grande penderie de mon cœur !
J’ai chaud de tant aimer le monde à ma fenêtre…
© Laurent BAYART
21 mars 2021
Bonne journée Laurent. Magnifique texte qui le parle beaucoup
Merci Brigitte, le ciel nous inspire tous !