BILLET D’HUMEUR / ACTE 161 / LE VIRUS, C’EST PAS UN POISSON…

Corona tagada touin touin, le 1eravril ne se découvre pas d’un filet de pêche ! Le monde est sens dessus/ sens dessous avec cette pandémie qui nous plante ses arêtes dans la gorge…Le monde de l’infinitésimal et du  microcoméga de Voltaire n’est pas un long fleuve tranquille. Nous sommes devenus des Lilliputiens face à ce microcosme de virus qui écume les cours d’eau de nos existences. Son chant de sirène délétère égare les marins que nous sommes. Nous nous attachons au mât de nos espérances mais, tout semble chavirer autour de nous ! Quel appel d’air ! Un incompréhensible tsunami déferle sur la planète et chacun se retourne désormais vers le poisson espadon qui vous piquera de son vaccin salvateur. Ouf, ce n’est que le mot fou renversé…

Vite, vite…ré-enchanter nos cours d’eau de sérénité et retrouver l’envie de coller des poissons d’avril en papier dans le dos de nos contemporains!

Cette blague de potache avait le goût rassurant de la poésie qui chante la complainte des nageoires et autres écailles.

Et rire dans notre bocal en bulles d’oxygène qui éclatent comme des prouts, en feux d’artifice de bonne humeur, sur la surface bien lisse du fleuve. 

Le crapaud sur son nénuphar se gausse mais ne sombre pas. Il coasse, un poisson scotché sur l’échine. Mais qui donc ose faire le mariole dans ce cloaque d’étang ?

© Laurent BAYART

                                                                       1er avril 2021

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