FRATRIE DE TOUTES LES TENDRESSES

                                                     A Alphonse et Gustave,

photo de Marie Bayart

Il faudra bien, un jour, ré-enchanter le monde par la caresse de nos baisers et l’amour que l’on jettera comme des volées de pétales de rose sur nos vies. Il faudra bien remettre des poignées d’émotions et le goût de ce qui est primordial sur les jours qui passent, tels des wagons de train sur les rails – en lignes (trop) droites- de notre quotidien. Il faudra bien rajouter de la lumière et de la magie, dans les zones d’ombres, sur les épreuves qui nous brûlent et consument parfois. Il faudra bien retrouver la foi en ce ciel où nos yeux vont s’abreuver dans la profondeur de l’absolu. Il faudra bien ressusciter l’amour et étendre nos lippes sur les joues de l’autre, comme pour y poser des promesses de printemps sur les futurs soleils. Il faudra bien réinventer la fraternité et jeter nos mains, en filets d’affection, pour s’en aller à la quête de l’autre. S’étreindre intensément en une prière qui n’aurait pas de fin.

En grande fratrie de tendresse, car nous sommes tous frères et sœurs. Et vous, les enfants, vous êtes là pour nous ouvrir le cœur et nous rappeler à l’essentiel.

Un baiser comme une colombe qui s’envolerait dans le ciel pour changer le monde…Il est désormais grand temps…et nous en avons tant rêver !

Nos visages ont besoin du velours de cette espérance que vous venez nous offrir, pour esquisser un sourire sur le trait de nos lèvres.

                                                                  © Laurent BAYART

                                                                        5 février 2022

Laisser un commentaire