
A Marie,
Tes mots s’écrivent et s’expriment dans la prunelle de tes yeux. Je préfère, et de loin, les chats mais toi, tu m’as fait un peu changer d’avis…Tu fais de la dactylographie dans la tendresse de tes câlins. Les animaux, ne l’oublions jamais, rendent le monde plus supportable et plus beau. Ce sont nos sentinelles, nos garde-fous, nos chandelles allumées comme des catadioptres sur les sentes que nous empruntons, nos complices dans la nuit, lorsque la grande noirceur nous étreint. Pureté de l’émeraude, leur amour est un serment journalier qui nous accompagne au fil de nos vies. Et au paradis, gageons qu’une petite foultitude d’amis à quatre pattes nous attendra en compagnons fidèles…de coussinets fermes !
Que leurs yeux ronronnent oui aboient, qu’importe ! Et si le jardin d’Eden n’était finalement qu’une vaste et éthérée arche de Noé ?
Tes yeux, Robin, nous le signifient déjà un peu…
© Laurent BAYART
6 février 2022