RESTER UN ENFANT POUR TOUJOURS OU LORSQUE LE TEMPS S’ARRETE A JAMAIS…

          Nous sommes des vagabonds à ne plus savoir où poser nos pieds dans une existence qui file décidément bien trop vite. Et parfois, le temps s’arrête bizarrement, comme si quelques photos jouaient de la bossa nova pour une étrange saudade qui pose des étoiles dans nos yeux. Cela devait être en 1964 à Briançon, dans le sanatorium appelé Rhône Azur, un petit garçon chétif attendait cette visite qui est restée gravée en lui dans son éternité. Elisabeth Klaenschi, dite tante Lumière, est venue me voir un jour de luminosité gravée à jamais dans le cœur de cet enfant qui –finalement – s’est contenté de vieillir mais n’a jamais grandi… Même si aujourd‘hui, je devais être frappé d’amnésie, je me souviendrais encore et toujours de cette journée enchantée. Un jour de soleil comme il n’en existe plus aujourd’hui. Mon ange gardien à qui je parle (presque) tous les jours m’accompagne à l’image de cette visite en ce sanatorium. Comment dire ou exprimer l’ineffable ? 

Cette petite femme, telle une fée ou une ondine, que des amis un peu shamans ont aperçu et m’ont décrite dans les lisières des mondes invisibles. C’était elle ! C’était toi ?

Je le sais car l’âme ne connait pas le mensonge et ne peut jamais se tromper.

C’était un jour  de 1965. Je suis resté scotché dans cette éphéméride avec toi, tante Lumière…

Un petit garçon qui croit toujours aux contes de fée…C’était un jour de luminosité, perdu dans le temps, mais ces quelques rayons lui réchauffent encore le cœur…

                                                                           © Laurent BAYART

                                                                                   3 avril 2022

2 réflexions sur « RESTER UN ENFANT POUR TOUJOURS OU LORSQUE LE TEMPS S’ARRETE A JAMAIS… »

Laisser un commentaire