QUAND LES HOMMES VIVRONT D’AMOUR, IL N’Y AURA PLUS DE MISERE…

photo de Nemorin, alias Erik Vacquier.

Il va falloir retrouver le sens de l’essentiel, faire fi du vagabondage des gâchettes et des canons, de cette fuite en avant (vraiment ?) qui pose un monocle noir sur l’œil rouge du soleil. Le bruit des armes et celui des larmes résonne comme des culasses d’orgues de Staline. Le monde se réveille avec une immense gueule de bois. Nous ne voulions pas l’apocalypse pour nos enfants, le réchauffement climatique des arsenaux nucléaires et tutti quanti.  Le printemps et ses hirondelles sont en mal de lendemains qui chantent. Je t’aime, mon amour. Les temps sont à la réconciliation des jours arrachés et à recoudre nos blessures sur le tissu des cicatrices. Quand les hommes vivront d’amour, il n’y aura plus de misère, les soldats seront troubadours et nous, nous serons morts, mon frère…chantait le chantre de l’Isle d’Orléans, Félix Leclerc, mais aussi Gilles Vigneault et Robert Charlebois, sur des paroles sublimes du Québécois Raymond Lévesque.

Il est grand temps que les prédictions des poètes se réalisent enfin…

Les entendre, mieux, les écouter ! Et glisser dans l’amour afin que l’éternité nous apprivoise de ses tendres baisers.

Le temps d’une chanson qui ressemblerait à un hymne national ou plutôt… universel.

                                               © Laurent BAYART

                                                                       16 avril 2022

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