PETIT, QUE VOIS-TU DONC VENIR AU BOUT DE TES YEUX TENDUS VERS L’HORIZON.

Avec la complicité d’Alphonse…

          Que disent les pythies et les prophètes des lendemains ? L’année change les chiffres du grand boulier, mais le monde reste balayé par les tempêtes et les rapaces qui zèbrent le ciel de leurs lourdes menaces. Le monde sera-t-il plus beau, plus serein, plus apaisé à l’aune de la nouvelle année ? Ne le laissons pas aux urubus ! Nous voudrions tant l’apaisement de l’amour et la félicité de cette sagesse et autre plénitude dont l’être humain manque cruellement.  Une humanité comme un ruisselet qui coulerait dans la béatitude des jours (enfin) heureux. Retrouver le goût de l’essentiel pour aller vers cet Eden de paix et de béatitude. Petit, que vois-tu donc se profiler sous les pages/éphémérides du calendrier qui s’ouvrent en accordéon de papier sous tes yeux ? Nous avons tant besoin d’une planète où les armes ne seraient plus que des allumettes grillées, leur tête de soufre-douleur cramée…

Enfant des destinées de demain, que vois-tu donc venir à l’horizon ?

Il faudra que le monde soit plus beau car nous avons encore tant de belles choses à bâtir ensemble ! Il suffirait de l’imaginer un peu meilleur pour que la courbe d’un sourire se glisse sur les visages tourmentés. 

Ça s’appelle tout simplement l’espoir, et les enfants en sont les plus fidèles messagers. 

Eux seuls sont capables de mettre des soleils au bout de leurs pupilles.

                                                               © Laurent BAYART

                                                                   28 décembre 2022

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