L’INFINIMENT PETIT TOUCHE L’INFIMENT GRAND…

                                             Avec la complicité d’Alphonse,

         N’oublions jamais que nous ne sommes que des confettis devant l’immensité des étoiles et du cosmos, de petites poussières qui gigotons, tant bien que mal, sur le fil tendu d’une immense toile d’araignée qui n’est autre que la voie lactée… Peccadilles de l’univers, infimes étoiles de mer dans l’océan. Nous levons les bras mais nous ne pouvons même pas imaginer effleurer l’apostrophe d’une étoile filante ou d’une nova. Nos destinées sont rédigées et gravées sur la coquille d’un mollusque ou l’écaille d’une raie. Bonheur de cette jubilation d’exister dans cet infiniment grand que nous ne faisons que côtoyer. Nous croyons inscrire nos mots sur la stèle de l’éternité mais nous ne faisons qu’émettre un son éphémère qui s’envolera à peine prononcer, emporté par une brise interstellaire. 

J’aime lever mes bras comme l’oiseau tend les virgules de ses ailes pour s’envoler.

Oui, partir et conquérir ce qui nous échappe.

Le bonheur c’est de savoir que le sable s’écoule de nos mains par la bonde ongulée de nos doigts. C’est là que l’imaginaire commence et que le merveilleux vient enchanter notre monde…

                                                                    © Laurent BAYART

                                                                                10 août 2023

Laisser un commentaire