Tous les articles par Laurent Bayart

LA CAMPAGNE DES LECTURES MUSICALES DE LAURENT BAYART DEMARRE !

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C’est parti pour une nouvelle saison des lectures musicales « Musique et Poésie » de Laurent Bayart !  25 ème année avec plus de 250 petits spectacles déjà programmés. Responsables de médiathèques, bibliothèques ou autres lieux, n’hésitez pas à nous contacter si vous êtes intéressés par une animation littéraire. Nous rappelons que ces moments de littérature et de musique sont entièrement gratuits et bénévoles, il suffit de contacter l’écrivain-cycliste, via son site, par le biais de ce formulaire joint, en envoyant un courriel ou un courrier. A bientôt pour de nouvelles aventures !

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LES STATS DU SITE POUR 2015 ! IMPRESSIONNANT !

imgresMerci à vous amis internautes, vous avez abondamment « feuilleté » le site de Laurent l’an passé. Ainsi, les chiffres sont éloquents et parlent d’eux-mêmes. En 2015 ce sont 14.107 pages lues et connexions effectuées (6.498 en 2014 et 5.218 en 2013), soit une augmentation de 217,10% par rapport à l’année dernière ! Impressionnant. De plus, de nombreux autres internautes ont été contactés, via l’entrée sur la page Facebook. Une année d’échanges, de rencontres et de contacts. Une aventure qui continue en 2016. Merci pour votre fidélité !

GILLES LAPOUGE, L’ORPAILLEUR DES VOYAGES.

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Gilles Lapouge est une sorte d’orpailleur des mots et des voyages. Cet écrivain et journaliste connaît bien un pays qu’il raconte souvent  dans ses ouvrages : le Brésil, dans lequel il a résidé plusieurs années en tant que correspondant pour un journal.

Son nouveau livre « Nuits tranquilles à Belém » est singulier par son approche. En effet, le narrateur semble atteint d’une totale amnésie quant à son identité et erre à la rencontre de son personnage. On apprécie l’ironie de l’auteur quand il est question d’écrivain-voyageur, à l’occasion du fameux festival de Saint Malo. Lui, qui se perdait souvent dans ses itinéraires, se considère, comme disait Mallarmé à propos d’Arthur Rimbaud, en « voyageur toqué » ou un « voyageur étonné » car « j’arrivais toujours dans des endroits inattendus qui n’étaient pas dans les mappemondes… ».

Enquête et quête avec un curieux antagoniste du nom d’Olacyr de Freitas, un nom tout en exotisme, à la recherche de Blaise de Pagan, géographe de Louis XIV. Le premier cité, historien à la retraite, disant fort joliment : « Avec la retraite, ma vie s’est remplie de dimanches. Il y avait des dimanches partout. Je ne savais plus qu’en faire. Chaque matin, je tombais dans un dimanche… »

Gilles Lapouge décrit parfaitement bien les contrastes de ce pays-continent : « Au Brésil, ils n’ont qu’une seule nuit. Et un seul noir, un noir dur et luisant comme une carapace d’insecte, un noir indélébile. »

Et puis, on apprécie cette conversation décalée avec Nicolas Bouvier, le parangon de la bourlingue, étonné d’abord puis convaincu par notre écrivain qui prétend qu’un vrai voyageur ne devrait jamais revenir. « Qu’est-ce que tu veux, ce n’est pas ma faute si la terre est ronde. Je reconnais que ça marchait mieux avant, d’accord. Avant, quand la terre était plate, comment tu aurais pu revenir à ton départ ? ».

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Nuits tranquilles à Belém, de Gilles Lapouge, Editions Arthaud, 2015.

LAURENT BAYART DANS LE DERNIER NUMERO DE LA REVUE « FLORILEGE ».

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Laurent BAYART a publié un texte dans le numéro 161/ décembre 2015 de la revue bourguignonne « Florilège », dirigée par l’écrivain Stephen BLANCHARD. C’est l’article intitulé « Aimer avant que le ciel ne ferme ses rideaux » qui a été édité.

 * Florilège, N°161/ décembre 2015, Stephen Blanchard, 19, allée du Maconnais, 21.000 Dijon.

UN TIMBRE VENU PAR LA POSTE…

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Un merci ému et chaleureux rendu ici à un lecteur de « A pleins poumons », résidant à Haguenau, qui – touché par la lecture de ce récit d’un enfant tuberculeux – vient d’adresser une belle carte, avec le timbre « vintage » de la campagne contre la tuberculose : Tuberculose dépistée / contagion évitée », vignette émise en 1964 et 1965, année où Laurent Bayart se trouvait justement à Briançon en sanatorium…René Schaeffert écrit : Dans votre livre « A pleins poumons, j’ai lu qu’il vous manquait un timbre « antituberculeux », année 1964/1965…/…Merci pour toutes ces bouffées de fraîcheur, d’optimisme et d’auto…pardon ! de Vélodérision que vous distillez sans parcimonie dans notre monde de nécessiteux. Merci René pour cet envoi qui a réchauffé le coeur de cet enfant bousculé par la vie.

LIVRE / COMME UN POLAR AU ROYAUME DU CYCLISME OU PIERRE BALLESTER BALANCE !

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Pierre Ballester est journaliste sportif. Prix Blondin en 1994, il enquête depuis une quinzaine d’années sur les affaire de dopage. Autant dire qu’il connaît bien son sujet ! Parmi son tableau de chasse, on peut signaler : L.A. Confidentiel : les secrets de Lance Armstrong.

Paru en 2013, son livre Fin de cycle, Autopsie d’un système corrompu constitue une enquête fouillée et fournie sur le monde hallucinant du dopage et de son corollaire le business. C’est un véritable roman noir ou polar que l’on tient entre les mains, ou le sport et le cyclisme ne constitue qu’un décor en carton-pâte. Sont évoqués le procès Festina, les Sepp Blatter de l’Union Cycliste Internationale, évidemment le système Armstrong « Arm strong » – bras long », l’incroyable machinerie mise en place où dirigeants, coureurs et politiques baignent dans le cambouis jusqu’aux…bras ou plutôt jusqu’aux mollets…Et puis ce terrible constat sans appel : De 2000 à 2012, huit des treize dernières éditions du Tour d’Espagne ont été remportées par des coureurs convaincus après coup de dopage…/…Le Tour d’Italie en présente dix sur treize possibles ! Et le Tour de France ? Même score, dix sur treize ! En prime, vingt des vingt et un coureurs qui ont piétiné les podiums sous l’ère Armstrong sont encalminés jusqu’à la glotte…Bon, on arrête le massacre à la chaîne (titre du livre de l’ancien soigneur (Willy Voet) de Festina !) et on se tape un morceau de Cochonou…en regardant passer les seringues au bord des routes. Après, on admire les beaux paysages de France racontés par Eric Fottorino, le successeur de Jean-Paul Ollivier.

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Fin de cycle – Autopsie d’un système corrompu – de Pierre Ballester, Editions de la Martinière, 2013.

LAURENT BAYART DANS LE NOUVEAU NUMERO DE LA REVUE ALSACIENNE DE LITTERATURE.

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Placé sous le thème des « musiques », le nouveau numéro de la Revue Alsacienne de Littérature vient de paraître (n°124). Laurent Bayart a publié trois textes inédits sur ce thème, et plusieurs notes de lecture consacrées aux ouvrages de Sophie Marchal, Nicole Piquet-Legall et Claude Luezior. En outre, deux très belles critiques sur « A pleins poumons » et « Tous en piste ! (cyclable) » de Laurent, édités cette année, ont également paru.

LIVRE / LE RAVISSEMENT D’UN CONTE EGYPTIEN.

 

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Il y a un peu du ravissement et de la magie des contes des Mille et une nuits, ainsi que des récits bibliques, dans ce livre d’un auteur égyptien Ahmad Aboukhnegar « Le ravin du chamelier ». Publié d’abord au Caire en 2008, il est repris et traduit par Actes Sud/ Sindbad en 2012. Ici, l’on nous parle de caravane bédouine errant dans le désert, puis d’un ravin, lieu mythique et mystérieux – telle une oasis – qui ensorcelle les personnages de ce livre. Serpents, djinns, bergers et chameliers s’entrecroisent dans un monde devenu mythologique. On appréciera la finesse et la poésie d’un récit qui s’apparente tantôt à la fable, tantôt au conte populaire et aussi à la geste philosophique. Un dépaysement garanti que cette entrée dans l’abime inspiré de ce ravin, où l’univers semble inventer une manière de cosmogonie.

* Le ravin du chamelier de Ahmad Aboukhnegar, traduit de l’arabe par Khaled Osman, Actes Sud/Sindbad, 2012.

PREFACE DE LAURENT BAYART DANS « CONFIDENCES FORESTIERES » DE CHRISTIANE MEISS.

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Laurent BAYART a rédigé la préface du très beau livre de Christiane MEISS qui paraît ces jours-ci : « Confidences forestières,  – à l’écoute du vieux chêne -« .  L’ancienne présidente de la Société des Ecrivains d’Alsace et de Lorraine, aquarelliste et écrivain, ressent un profond attachement au monde de la forêt qu’elle respecte de toute son âme. Cette fille de garde-forestier l’aime avec des yeux d’enfant et s’émerveille de chaque instant passé dans ce paradis vert. Elle sait poser son regard ébloui sur une nature qui ne cesse de l’enchanter. Un ouvrage somptueux, à découvrir, parce que rempli de vibrations d’amour. Ce livre « crisse délicieusement comme si on marchait sur des feuilles mortes, humus et autres brindilles… »

  • Confidences forestières, – à l’écoute du vieux chêne – de Christiane Meiss, Jérôme Do Bentzinger Editeur, 2015.