Tous les articles par Laurent Bayart

LAURENT BAYART DANS LA REVUE ROUMAINE « ANTARES »

article roumanie Laurent BAYART

Retour sur l’édition 2015 du festival de poésie en Roumanie avec le dernier numéro de la revue « Antarès » qui publie une page consacrée à Laurent Bayart. Deux textes inédits « Le phare de Sulina » et « Delta » ont été écrits pour cette occasion, traduits remarquablement par Carmen Andrei. Un retour sur un beau moment de rencontres et de partages entre écrivains européens, festival itinérant qui a déambulé jusque dans le Delta du Danube, alliant tourisme et littérature. Vivement l’édition 2016 !

HORS NORME ET HORS SERIE / LE DERNIER NUMERO DE « SPORT & VIE ».

 

L9866H_cache_s012016

A chaque parution, on ressent curiosité et hâte de découvrir le nouveau numéro de ce magazine entièrement dévolu au sport et à la science. La vulgarisation des articles et les nombreux visuels permettent aux lecteurs lambda de comprendre le fonctionnement de la grande machinerie humaine. On assiste avec intérêt à l’avancée des idées, avec souvent une rubrique « courrier des lecteurs » bien fournie qui fait avancer le débat.

Le dernier numéro s’intitule « Comment le sport change le corps », et tout de suite, on dévore les feuillets de ce magazine passionnant. Ainsi, nous parle-t-on – par exemple – de la myopie qui est une maladie contemporaine. En effet, l’homme moderne n’a plus l’habitude de regarder ce qui se trouve loin : Dans le monde actuel, l’attention est sans cesse portée sur des objets proches de soi. A commencer par les écrans d’ordinateur. Même dehors, le champ visuel est presque toujours obstrué par un immeuble ou des panneaux publicitaires. Nous serions en somme privés de profondeur de champs… (Musclez vos yeux). Dans un autre domaine, on apprendra que le soutien-gorge est une invention récente (XIXème siècle), avant on recourait à des corsets, gaines ou linges de corps. Et puis, on prendra connaissance avec délectation de la théorie du homard et du poisson mort. Il s’agit du fameux code social de la poignée de main. Ce geste n’étant pas si anodin que ça : La main moite révèle un tempérament nerveux. Celle en pince de homard, où la paume de la main ne rentre pas en contact avec l’autre main indique un manque de confiance en soi. La main en poisson mort, sans vigueur et fuyante exprime une personne passive et caetera.

Quant à cette manie qu’ont certains d’exhiber leurs fesses, cela viendrait du fait que selon les croyances populaires, on pensait que le diable n’avait pas de fesses et qu’en lieu et place, il cachait parfois…un second visage !

Le diable n’est finalement pas dans les détails…A moins, de tomber sur le cul !

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Sport & Vie, hors série n°43 (disponible en kiosque).

LAURENT BAYART COMPLETEMENT TIMBRE !

IMG_20160101_121715

L’an dernier Laurent Bayart a fêté ses quarante ans d’écriture (1975-2015), à cette occasion des amis (Corinne et Jean-Michel Robiquet) lui ont offert un bien beau cadeau, sous forme d’hommage : un carnet d’une dizaine de timbres à l’effigie de l’écrivain-cycliste, avec le visuel du portrait qu’avait réalisé le peintre Francis Fritsch.

IMG_20160101_121739

Et voilà notre ami devenu complètement timbré, prêt à prendre le large pour des voyages postaux sur la bicyclette du facteur ! Un cadeau original et une manière de fêter des années d’écriture et d’engagement dans l’édition. Oui, Laurent est bel et bien timbré. Le cachet de sa passion faisant foi !

LA CAMPAGNE DES LECTURES MUSICALES DE LAURENT BAYART DEMARRE !

musique&poésie2016

C’est parti pour une nouvelle saison des lectures musicales « Musique et Poésie » de Laurent Bayart !  25 ème année avec plus de 250 petits spectacles déjà programmés. Responsables de médiathèques, bibliothèques ou autres lieux, n’hésitez pas à nous contacter si vous êtes intéressés par une animation littéraire. Nous rappelons que ces moments de littérature et de musique sont entièrement gratuits et bénévoles, il suffit de contacter l’écrivain-cycliste, via son site, par le biais de ce formulaire joint, en envoyant un courriel ou un courrier. A bientôt pour de nouvelles aventures !

bib9

LES STATS DU SITE POUR 2015 ! IMPRESSIONNANT !

imgresMerci à vous amis internautes, vous avez abondamment « feuilleté » le site de Laurent l’an passé. Ainsi, les chiffres sont éloquents et parlent d’eux-mêmes. En 2015 ce sont 14.107 pages lues et connexions effectuées (6.498 en 2014 et 5.218 en 2013), soit une augmentation de 217,10% par rapport à l’année dernière ! Impressionnant. De plus, de nombreux autres internautes ont été contactés, via l’entrée sur la page Facebook. Une année d’échanges, de rencontres et de contacts. Une aventure qui continue en 2016. Merci pour votre fidélité !

GILLES LAPOUGE, L’ORPAILLEUR DES VOYAGES.

imgres

Gilles Lapouge est une sorte d’orpailleur des mots et des voyages. Cet écrivain et journaliste connaît bien un pays qu’il raconte souvent  dans ses ouvrages : le Brésil, dans lequel il a résidé plusieurs années en tant que correspondant pour un journal.

Son nouveau livre « Nuits tranquilles à Belém » est singulier par son approche. En effet, le narrateur semble atteint d’une totale amnésie quant à son identité et erre à la rencontre de son personnage. On apprécie l’ironie de l’auteur quand il est question d’écrivain-voyageur, à l’occasion du fameux festival de Saint Malo. Lui, qui se perdait souvent dans ses itinéraires, se considère, comme disait Mallarmé à propos d’Arthur Rimbaud, en « voyageur toqué » ou un « voyageur étonné » car « j’arrivais toujours dans des endroits inattendus qui n’étaient pas dans les mappemondes… ».

Enquête et quête avec un curieux antagoniste du nom d’Olacyr de Freitas, un nom tout en exotisme, à la recherche de Blaise de Pagan, géographe de Louis XIV. Le premier cité, historien à la retraite, disant fort joliment : « Avec la retraite, ma vie s’est remplie de dimanches. Il y avait des dimanches partout. Je ne savais plus qu’en faire. Chaque matin, je tombais dans un dimanche… »

Gilles Lapouge décrit parfaitement bien les contrastes de ce pays-continent : « Au Brésil, ils n’ont qu’une seule nuit. Et un seul noir, un noir dur et luisant comme une carapace d’insecte, un noir indélébile. »

Et puis, on apprécie cette conversation décalée avec Nicolas Bouvier, le parangon de la bourlingue, étonné d’abord puis convaincu par notre écrivain qui prétend qu’un vrai voyageur ne devrait jamais revenir. « Qu’est-ce que tu veux, ce n’est pas ma faute si la terre est ronde. Je reconnais que ça marchait mieux avant, d’accord. Avant, quand la terre était plate, comment tu aurais pu revenir à ton départ ? ».

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Nuits tranquilles à Belém, de Gilles Lapouge, Editions Arthaud, 2015.

LAURENT BAYART DANS LE DERNIER NUMERO DE LA REVUE « FLORILEGE ».

couve florilège 1

Laurent BAYART a publié un texte dans le numéro 161/ décembre 2015 de la revue bourguignonne « Florilège », dirigée par l’écrivain Stephen BLANCHARD. C’est l’article intitulé « Aimer avant que le ciel ne ferme ses rideaux » qui a été édité.

 * Florilège, N°161/ décembre 2015, Stephen Blanchard, 19, allée du Maconnais, 21.000 Dijon.

UN TIMBRE VENU PAR LA POSTE…

IMG_20151223_085003

Un merci ému et chaleureux rendu ici à un lecteur de « A pleins poumons », résidant à Haguenau, qui – touché par la lecture de ce récit d’un enfant tuberculeux – vient d’adresser une belle carte, avec le timbre « vintage » de la campagne contre la tuberculose : Tuberculose dépistée / contagion évitée », vignette émise en 1964 et 1965, année où Laurent Bayart se trouvait justement à Briançon en sanatorium…René Schaeffert écrit : Dans votre livre « A pleins poumons, j’ai lu qu’il vous manquait un timbre « antituberculeux », année 1964/1965…/…Merci pour toutes ces bouffées de fraîcheur, d’optimisme et d’auto…pardon ! de Vélodérision que vous distillez sans parcimonie dans notre monde de nécessiteux. Merci René pour cet envoi qui a réchauffé le coeur de cet enfant bousculé par la vie.

LIVRE / COMME UN POLAR AU ROYAUME DU CYCLISME OU PIERRE BALLESTER BALANCE !

imgres-1

Pierre Ballester est journaliste sportif. Prix Blondin en 1994, il enquête depuis une quinzaine d’années sur les affaire de dopage. Autant dire qu’il connaît bien son sujet ! Parmi son tableau de chasse, on peut signaler : L.A. Confidentiel : les secrets de Lance Armstrong.

Paru en 2013, son livre Fin de cycle, Autopsie d’un système corrompu constitue une enquête fouillée et fournie sur le monde hallucinant du dopage et de son corollaire le business. C’est un véritable roman noir ou polar que l’on tient entre les mains, ou le sport et le cyclisme ne constitue qu’un décor en carton-pâte. Sont évoqués le procès Festina, les Sepp Blatter de l’Union Cycliste Internationale, évidemment le système Armstrong « Arm strong » – bras long », l’incroyable machinerie mise en place où dirigeants, coureurs et politiques baignent dans le cambouis jusqu’aux…bras ou plutôt jusqu’aux mollets…Et puis ce terrible constat sans appel : De 2000 à 2012, huit des treize dernières éditions du Tour d’Espagne ont été remportées par des coureurs convaincus après coup de dopage…/…Le Tour d’Italie en présente dix sur treize possibles ! Et le Tour de France ? Même score, dix sur treize ! En prime, vingt des vingt et un coureurs qui ont piétiné les podiums sous l’ère Armstrong sont encalminés jusqu’à la glotte…Bon, on arrête le massacre à la chaîne (titre du livre de l’ancien soigneur (Willy Voet) de Festina !) et on se tape un morceau de Cochonou…en regardant passer les seringues au bord des routes. Après, on admire les beaux paysages de France racontés par Eric Fottorino, le successeur de Jean-Paul Ollivier.

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Fin de cycle – Autopsie d’un système corrompu – de Pierre Ballester, Editions de la Martinière, 2013.