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« GRANDE BOUCLE ET PETITE REINE », LE NOUVEAU LIVRE DE LAURENT BAYART VIENT DE PARAÎTRE CHEZ ORIZONS !

« Grande Boucle et petite reine » est le titre du nouveau livre de Laurent BAYART qui paraît ces jours-ci aux éditions Orizons à Paris. Comme le titre l’indique, cet opus parle de vélo et notamment du Tour de France, sous forme de chroniques enjouées et drôles de l’histoire de ce seul événement planétaire sportif gratuit ! C’est un remake relooké, enrichi et largement actualisé de « Un Tour deux roue ». Comment Alfredo Binda a-t-il fait pour remporter en pantoufles la prime du vainqueur du Giro 1930 ? Pourquoi Mario Cipollini roulait-il avec une photo de Pamela Anderson accrochée à son guidon ?…Dans ces chroniques, menées sur les chapeaux de roue et débordantes d’humour, Laurent Bayart revisite les pages les plus étonnantes de l’histoire du vélo. Il vous raconte comme personne la Grande Boucle et la petite reine. La superbe préface a été signée par l’écrivain, spécialiste du Tour de France, Olivier Larizza, que nous retrouverons bientôt le 27 juin prochain à la bibliothèque de Mundolsheim pour une soirée exceptionnelle !

 * vous pouvez commander ce livre sur le site au prix de 14 Euros en cliquant sur ajouter dans panier ( frais d’envoi compris).

LE TOUR DE France A LA BIBLIOTHEQUE DE MUNDOLSHEIM LE VENDREDI 27 JUIN !

Affiche 27 juin Tour de FranceNe vous laissez pas démoraliser par la folie brésilienne et le ballon en cuir du football ! Laurent BAYART vous propose un mois de juin placé sous le signe du vélo, avec une superbe arrivée d’étape à la bibliothèque de Mundolsheim. En effet, l’écrivain-cycliste (régional de l’étape !) présentera son nouveau livre « Grande Boucle et petite reine » paru aux éditions Orizons à Paris. avec l’accordéoniste Jeannine KREISS. Présentation précédée par une lecture-spectacle « Le Tour de France dans tous ses états ! » d’Olivier LARIZZA interprétée par Sébastien BIZZOTTO de la Choucrouterie et par les comédiens Sophie PEREIRA et Dominique GRYLLA, en présence de l’auteur !

* le vendredi 27 juin 2014 à 20h (entrée gratuite) à la bibliothèque municipale de Mundolsheim.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 8 / UN SACRE FOOT-OIR !

L’épisode folklorique qui tourne autour de la (très) prochaine coupe du monde de football au Brésil commence à devenir lassant. Ces stades-chantiers qui n’en finissent plus de ne pas être…terminés et cette overdose de ballons en cuir que l’on va connaître durant le mois de juin. Brésil « terre d’avenir » écrivait Stefan Zweig…En attendant, ça sent le soufre et la révolte sur les terres de « l’ordre et du progrès » (devise du positivisme d’Auguste Comte sur le drapeau !). Et pourtant, Dieu (qui est Brésilien prétendait Lula) sait qu’ils adorent le foot sur les plages de Copacabana !

Aujourd’hui le football sent le vomi de l’argent. On ne cesse de nous seriner avec ces histoires de dopage (notamment dans le cyclisme) mais le plus grand scandale reste les matchs truqués dans les rencontres de championnat européen, et en particulier ceux concernant la saison 2013/2014. A priori, de gros soupçons pèsent sur 460 rencontres, rien que ça ! L’argent toujours l’argent avec les paris en ligne qui pointent leurs (lucratifs) museaux. Et je ne parle pas d’une coupe du monde programmée au Qatar (là-bas le gazon ressemble à du sable !) où il fait plus de cinquante degrés…Ben voyons, avec une température pareille, vaut mieux faire du water-polo avec son chameau ! (ou son dromadaire, je ne sais plus à quelle bosse me raccrocher…)

Et puis, quand on pense aux sommes d’argent « gastronomiques » investies au Paris (truqué ?) Saint-Germain, on se dit que ne gagner qu’un championnat national et une coupe de la Ligue, c’est être un chouia « petit joueur »…Non ?

Bon, allez, vivement le Tour de France !, et même si nos champions en chambre à air ingurgitent des vitamines, ce ne sont pas des ballerines en short qui dansent sur un pré rectangulaire, mais des gladiateurs de la route et d’incroyables athlètes qui forcent le respect en avalant de sacrés dénivelés, et ce durant tout un mois, loin des trous de taupe des poteaux de corner !

                                                                                                                   Laurent BAYART

LAURENT BAYART DANS LA REVUE D’ART SARASWATI

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Le numéro 13 de mai 2014 de la très belle revue d’art et de littérature « Saraswati », dirigée par Silvaine Arabo,  vient de paraître.  160 pages de  pur bonheur artistique. Des textes inédits de Laurent Bayart accompagnent les sculptures (faïences et patinées à la cire) en quadrichromie de Sylviane Bernardini (voir pages du « Blog-notes »). Ces textes originaux avaient été écrits à l’occasion d’une performance-lecture  réalisée à la Galerie Peirani de Strasbourg en mai 2013.

* Saraszwati, BP 70 041, 17102 Saintes Cédex.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 7 / ODE A MON ARROSOIR

On le croyait définitivement relégué au rayonnage des ustensiles désuets, avec la montée en puissance des tuyaux TGV ou des arrosoirs automatisés, mais mon vieil outil de jardinage, mon archaïque arrosoir reste toujours à la page dans mon jardin.

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Grâce à mes tonneaux, ma piscine abandonnée à son eau saumâtre et ma cuve remplie à ras bord d’eau de pluie récupérée, dérobée aux plantureuses formes des nuages, voilà que je goutte (c’est le cas de le dire !) au bonheur de cette délicieuse lenteur qui consiste à remplir mon récipient à une oreille et à petite trompette d’éléphant. J’aime, de plus en plus, prendre mon temps. Donner à boire à mes salades, mes courgettes, mes tomates (au pied)…et consorts végétaux. Ce face à face avec la terre me remplit de joie. Jardinier, je cultive cette lenteur comme un espace de sage allégresse qui me permet de voir pousser mes légumes, de surprendre l’une ou l’autre limace poinçonner une laitue ou feuille de chêne.

Prendre son temps : le jardin est une belle manière de planter une écharde dans une roue qui tourne aujourd’hui (beaucoup) trop vite. Respirer et se sentir vivre au rythme des saisons. Observer un étourneau se poser sur la tête de ma bêche. Ecouter le vent chahuter dans les feuilles des cerisiers, noisetiers et pommiers.

Mon arrosoir m’emmène par son anse afin de me raconter les histoires secrètes de mon jardin. Celles que chuchotent les mille et une créatures qui en sont les locataires éclairés. Que plus personne n’entend, ni ne voit mais qui constituent des merveilles dans un monde désenchanté.

 * photo originale de Némorin (Erik Vacquier)

                                                                                                               Laurent BAYART

LE JEUDI 19 JUIN 2014 /VENEZ FAIRE UN TOUR (DE BICYCLETTE) AVEC LAURENT BAYART !

A l’occasion de la sortie de son livre de chroniques (remake et relookage de « Un Tour deux roues » actualisé et largement enrichi de nouveaux textes) consacré au Tour de France « Grande Boucle et petite reine », Laurent BAYART vous invite pour une soirée festive musicale et littéraire sous le signe de la bicyclette. Il sera accompagné par son équipier-comédien Christophe FELTZ, paletot jaune en théâtre et de Fabien CHRISTOPHEL, maillot à pois rouge du meilleur accordéon à pistons.

  • Bibliothèque Municipale le Nautilus à Niederhausbergen, le jeudi 19 juin à partir de 20h. Réservation : 03.69.06.21.59.

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BILLET D’HUMEUR/ ACTE 6 / LE TEMPS AU RALENTI

En ces temps d’incertitudes et de marasme, troublés par le grand charivari et tohu-bohu de l’actualité, En ces temps où tout bouge trop vite, époque de la gesticulation de moulin à vent où les menaces en tous genres pèsent sur l’homme d’un poids d’airain, l’art et l’écriture restent le refuge pour retrouver sa sérénité. Apnée de silence, regard sur soi-même et les autres, loin de la logorrhée des médias, de la communication instantanée. Ecrire c’est prendre son temps et retrouver son souffle, en allant à contre-courant. C’est remonter le fleuve à la nage. Aller où l’on ne vous attend plus. Inscrire ses pas dans une poudreuse toute fraîche, créer un nouveau chemin. Ecouter le rire d’une tourterelle, apprécier la grimace d’un scarabée et le glissement silencieux d’un escargot sur la terre.

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Rencontres inutiles et rendez-vous dérisoires mais qui vous font côtoyer – l’espace d’un instant – l’âme du monde et le souffle d’un paysage que l’on ne voit que par écran interposé. Parce que toujours trop pressé. Notre corps est possédé par la hâte maladive d’arriver…mais où ? Diantre, à force de nous agiter comme des diablotins, nous avons oublié l’essence même de notre destination.

                                                                                                                      Laurent BAYART

* photo originale de Némorin

CHRISTOPHE FELTZ LE THEATRE DANS LA LUMIERE

Serait-il dopé ? Nul ne le sait, néanmoins Christophe FELTZ, comédien et metteur en scène, (ac)cumule les superlatifs et semble posséder une inépuisable pile énergétique dans son corps de basketteur (Il a failli faire une carrière pro !). Sa troupe le « Théâtre Lumière » a été créée en 1992…et je me trouvais là le soir de la première de son spectacle « L’être urgent » d’Harold Pinter, dans une petite salle de la Petite France à Strasbourg. Souvenir…souvenir…

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En tout, en plus de vingt d’existence, sa compagnie a proposé près de 900 représentations et une trentaine de créations, sans compter plusieurs présences durant l’été avignonnais. Christophe Feltz, talentueux et généreux, est souvent venu mettre en voix et en espace mes textes, se prêtant au jeu de l’improvisation lors de mes lectures littéraires et musicales. Vieille complicité et connivence, il promène sa silhouette de sacré gaillard sur les scènes alsaciennes depuis si longtemps, sa gouaille et sa voix de stentor lorsque le rire lui fourrage la gorge…On ne sait plus s’il joue ou pas ?

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 Il aime monter les auteurs et dramaturges contemporains (pas une mince affaire !). Aussi, en ce moment, présente-t-il « Matière à rire », une singulière, fine et intelligente adaptation des textes de l’humoriste et poète Raymond Devos. Théâtre de l’absurde et de l’ironie qui nous donne matière à réfléchir dans un monde qui, à force de secouer le cocotier, nous envoie tous les jours – histoire de nous réveiller ! – une noix de coco sur la boîte crânienne !

                                                                                                                      Laurent BAYART

 * Contacts / info@theatre-lumiere.com

 * Site : www.theatre-lumiere.com

BRUNO CORTOT /UN SACRE COM-PERE MOINE, APOTRE DES CHATS

Cette complicité-là et cette amitié datent d’une bonne vingtaine d’années, époque mémorable où je fus invité à l’assemblée Générale des Poètes de l’Amitié à Dijon. C’est Bruno Cortot, peintre et poète de Beaune, qui fut chargé de s’occuper de moi (Pas une mince affaire!). Les deux compères mangèrent et burent (de moine) plus que sagesse…et finalement, nous arrivâmes largement…en retard à cette réunion où nous étions attendus.

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Un zest iconoclaste, ce peintre (à l’embonpoint de bon vivant) n’hésite jamais à enfiler…la soutane de moine lors de ses escapades artistiques. Le verre à la main (le vers aussi, mais bon…), il ne choqua personne (sinon, encore eux : les verres !). Comme quoi, les moines font bien partie de la caste des épicuriens.

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Bruno Cortot s’est fait connaître, depuis des années, avec ses fameux « chats-moines » car c’est en pratiquant converti du coussinet et des vibrisses, sans compter de la sieste sur canapé, qu’il officie.

CORTOT 3 DESSINIl a réalisé les dessins pour mon livre « Hors de l’œuvre » paru en 1998, et plus récemment, en 2010, les illustrations de « Un amour de bicyclette ou la Flamme rouge »  où une fratrie de compagnons « vélo-cycl’O pédistes » allèrent faire bombance à Beaune à l’occasion de la parution de cet opus.

Frère en poésie, apôtre du bien vivre et des libations fraternelles, je lui devais bien –sinon une messe- au moins un légitime hommage. Notre amitié est née d’un retard. Depuis nous avons pris l’habitude de ne jamais être à l’heure à nos rendez-vous. C’est ainsi que naît l’imprévu dont sont issues les vraies rencontres.

                                                                                                               Laurent BAYART

Contacts / http://peintures-vitraux-du-cloitre.over-blog.com

LIVRE DE PATRICK PELLOUX/ LA FIN MAIS PLUS LES MOYENS…

Voici un livre atypique qui sort un peu (beaucoup) de l’ordinaire. Ecrit par le très médiatique médecin « urgentiste» Patrick Pelloux. Celui-ci nous raconte, sous forme de chroniques, (histoires annotées dans les amphithéâtres lors des cours magistraux de sa jeunesse », les « derniers jours des grands hommes ».

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La fin et la misérable agonie de ces illustres « futurs cadavres » sont décrites avec l’iconoclaste précision des détails scabreux. Moyen-âge où la médecine –somme toute sommaire – laisse les bactéries, la syphilis et le bacille de Koch (très couru aussi) envahir les organismes. Les compte rendus de l’ouverture des « coffres » (autopsie) sont édifiants…(petites natures s’abstenir !) Pauvre Louis XIII dont le corps est truffé d’ascaris lombricoïdes…Louis, le quinzième, étant victime de la variole (S’il est ouvert, aucun de ceux qui y auront assisté ne sera vivant dans huit jours.), Chamfort qui loupe son suicide et se charcute méchamment (Sans moi, je me porterais à merveille), Botul qui retranscrit ses derniers instants –reporter de l’ultime – dans ses carnets, Staline qu’on laissera mourir dans d’atroces souffrances, aucun médecin (il en a zigouillé un paquet !) ne voulant prendre le risque de se porter à son chevet. Sans compter le tableau réaliste de Waterloo et du débarquement en Normandie, loin de l’épique et de la gloriole, une foire à la tripaille…

Bref, un ouvrage plein d’en-saignements où l’auteur n’oublie pas aussi les animaux, héros de l’ORTF, acteurs et doublures impitoyablement décimés : Saturnin, Flipper, Rintintin ou Skippy…

Seul Nounours échappera à l’hécatombe, et pour cause, il est en peluche…

  • On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps – Les derniers jours des grands hommes – de Patrick Pelloux (Editions Laffont).

                                                                                                                   Laurent BAYART