Tous les articles par Laurent Bayart

L’ENCHANTEMENT DE LA TERRE : LE NOUVEAU LIVRE DE LAURENT BAYART.

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C’est sous le signe magique de la poésie que Laurent Bayart sort son nouveau livre comme un bourgeon printanier : « Terra incognita » nous parle de ce monde inconnu qui se trouve tout simplement à portée de nous. Observateur lucide et émerveillé, il jubile à la vue d’un papillon et s’amuse à entendre battre le pouls de la terre. Il surprend la respiration de quelques coccinelles qui font la sieste sur l’oreille d’une salade ou regarde un lombric faire des zigzags dans le vocabulaire grassouillet du compost…

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Ce livre d’une soixantaine de pages est un livret d’art. Réalisé sur papier de création, blanc nacré, grain subtil, sur papier 120g, cet ouvrage contient une photographie originale en quadrichromie de Marc Meinau. L’édition est numérotée.

Laurent le présentera ce dimanche 10 avril au Salon du livre de Geispolsheim « Gare aux écrivains », salle ACL, rue de Paris, de 10h à 18h.

  • Terra incongnita, poésie, de Laurent Bayart, éditions Alcyone, prix 18 Euros.
  • on peut le commander sur le site de Laurent Bayart ou sur celui des éditions Alcyone : http://www.editionsalcyone.fr/426276969

LIVRE / LA « CHARMANTE » VILLE DE BADEN-BADEN.

imgres Les éditions Andersen inaugurent une bien belle petite collection qui propose un nouveau genre d’opuscule associant récit de voyage, journal littéraire et guide touristique, en forme de livre de poche ; histoire ne pas trop encombrer les sacs des touristes en pérégrination.

Ce premier livret, composé de quatre-vingt dix pages, est signé par un trio composé de Gérard de Nerval, Jean-Paul Klée et de l’écrivain-éditeur Olivier Larizza. Le texte du grand romantique date de 1838, « amoureux éperdu de l’Allemagne, il la considérait comme sa seconde partie ». Cette petite nouvelle-reportage a été publiée en feuilleton dans la presse de l’époque. Ce texte se révèle tout à fait somptueux ! Quelle belle trouvaille d’un Gérard de Nerval qui considérait Baden comme « le Saint-Cloud de Strasbourg. Le samedi les Strasbourgeois ferment leurs boutiques et s’en vont passer le dimanche à Baden. ». Le poète nous envoûte par son art inné de la description poétique : « Cette ville d’hôtelleries, assise au flanc d’une montagne que ses maisons gravissent peu à peu comme un troupeau à qui l’herbe manque dans la plaine ? » Plus loin, l’écrivain Strasbourgeois Jean-Paul Klée nous offre trois courts récits de son passage dans cette ville d’eau où l’on laisse l’imaginaire se débrider : « Dans certains documents datés 873 et 987, la ville est mentionnée sous le nom de Badon ou Badin… ».

A la fin du volume et de sa cure littéraire, on appréciera le « Best-of pratique de Baden-Baden » rédigé avec pertinence et humour par Olivier Larizza. Bref, cette collection offre aux lecteurs une belle initiative permettant de voyager en se cultivant, avec un zeste de bonne humeur, ce qui donne aux déplacements des allures de petites vacances…

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Les charmes de Baden-Baden, de Gérard de Nerval, Jean-Paul Klée et Olivier Larizza, éditions Andersen, 2015.

 

 

LAURENT BAYART AU SALON DU LIVRE DE GEISPOLSHEIM

P1130490 - copieA l’instar d’une saison cycliste, avec les « Flandriennes », Laurent poursuit sa saison littéraire avec sa première participation au salon du livre de Geispolsheim initié par l’écrivain Pierre Vançon. Cette rencontre littéraire aura lieu dimanche 10 avril à partir de 10h, dans la salle ACL du quartier Gare de Geispolsheim. Il présentera ses ouvrages et notamment son dernier opus « La prière du sage ». Venez  nombreux encourager l’écrivain-cycliste !

« TERRA INCOGNITA  » : UN NOUVEAU RECUEIL DE POESIE EN PREPARATION

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Le bon à tirer de son nouveau recueil de poésie a été signé ! Cela faisait quelques années que Laurent Bayart n’avait pas publié d’opus poétique. Avec « Terra incognita », voilà que le poète revient à ses premières amours. L’ouvrage sortira dans les prochaines semaines chez la très sérieuse et exigeante maison d’édition qu’est Alcyone, sise à Saintes, et dirigée par Sylvaine Arabo. L’ouvrage raconte la vie au ralenti de ses arbres fruitiers, des légumes, des insectes et des oiseaux, sentinelles de ce monde enchanté qu’est son jardin. Enrichi par une photo originale de son compère Marc Meinau, voilà un rendez-vous éditorial printanier à ne pas manquer !

LIVRE : LES LUTTES INTESTINES DE GIULIA ENDERS.

imgresJeune doctorante en médecine, Giulia Enders, a rédigé un best seller avec son livre « Le charme discret de l’intestin ». Autrement dit parler de ce que l’on n’évoque jamais…Cet endroit du corps ; vaste réseau de tuyauterie dont l’importance dans nos existences s’avère essentielle ! Et l’ouvrage, joliment agrémenté des dessins de la sœur de l’auteur(e) se révèle passionnant.

Ainsi, tout est décrit sans tabou, comme la manière de s’asseoir ou plutôt de s’accroupir sur le trône afin de faciliter le travail de vos boyaux : « la position accroupie détend vraiment ce muscle et la route des excréments cesse alors de se prendre pour une petite route de montagne… » Vous apprécierez la métaphore ! Quant à la population qui s’adonne à cette « technique », elle se chiffre à plus d’un milliard d’êtres humains. Crotte, voilà du monde !

On apprend ainsi une foultitude de choses et vous aurez même droit (Ah, ne faites pas la fine…bouche !) au descriptif exhaustif des différents types de cacas (composition, couleur et consistance)…Tout, tout, vous saurez tout…

Trève de plaisanterie, Guilia nous rappelle le caractère primordial de ce « cerveau d’en bas » dont l’unité centrale du haut dépend beaucoup. Voilà donc un livre instructif qui se lit facilement. Quant au père Ubu qui n’était pas constipé dans son royaume de Pologne, s’il avait eu ce livre dans les mains, gageons que le bougre, aurait lancé son «  Et merdre ! » devenu historique.

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Le charme discret de l’intestin, tout sur un organe mal aimé, de Giulia Enders, Acte Sud, 2014.

 

LAURENT BAYART AU FESTIVAL DU « PRINTEMPS DES BRETELLES »

 

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C’est finalement son ami accordéoniste qui lui a prêté ses bretelles : Laurent proposera une nouvelle lecture musicale avec son compère au mythique festival du « Printemps des bretelles ». Ils seront à la médiathèque Sud d’Illkirch, 9 Allée François mitterrand, (près de Strasbourg) le samedi 19 mars à14h30. N’hésitez pas à venir écouter de l’accordéon et de la littérature mise en voix et en espace.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 30 / DERNIER AVIS AVANT LIQUIDATION.

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Il semble que nous assistons (impuissants ou indifférents ?) au grand chambardement d’un monde et d’une Europe qui se décomposent, peu à peu. La barbarie est devenue une image presque habituelle dont le visage n’est même plus flouté. Erotisme macabre d’un siècle qui rogne inlassablement nos valeurs de liberté et d’espérance. O incandescence des jours gris sur lesquels les colombes font office de cible pour tireurs d’élite de fête foraine. Le basculement est latent. Les frontières, que l’on croyait abandonnées aux musées des rétrospectives, s’érigent de nouveau avec des cheveux de frise en sus. Les horizons sont de feu et de flammes et les rendez-vous guerriers.

L’étranger piaffe d’impatience à nos portes. Le voilà qu’il constitue une menace, tandis que les chants de haine des séides de l’apocalypse font voler leurs oriflammes à tête de mort. Et comme si cela ne suffisait pas, les hommes –corporatistes à souhait – se déchirent l’héritage du père pendant que l’incendie se propage…

Peut-être faudra-t-il réinventer des espérances pour ne pas sombrer dans ce grand trou noir sidéral que les humains ont mis en place ? La matière y serait absorbée prétendent les scientifiques ? Ainsi, nous pourrions être amenés à disparaître. Car, pendant ce temps-là, – n’est-ce pas monsieur Hulot ? – les glaciers se délitent et les océans montent tel le mercure d’un ancestral thermomètre. La clepsydre se vide et se fiche éperdument de nos agendas Outlook. Demain est un rendez-vous en pointillé. Mettez-vous bien ça dans la tête ou marquez-le bien en rouge dans ce qui reste de vos éphémérides…

                                                                                                                      Laurent BAYART

  • photo de Némorin, alias Erik Vacquier.

LAURENT BAYART AU SALON DU LIVRE DE MITTELHAUSBERGEN

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Première étape de ses pérégrinations littéraires 2016 : Laurent posera son vélo pour tenir un stand au 7ème Salon du livre et des auteurs de Mittelhausbergen, où il présentera quelques uns de ses ouvrages parus en quarante ans d’écriture.imgresIl sera aussi ravi de dédicacer son nouvel opus, livre de chroniques, « La prière du sage » qui vient de paraître aux éditions Orizons à Paris. N’hésitez pas à venir lui faire un « petit coucou » !

  • Laurent sera présent le dimanche 20 mars 2016 à partir de 13h jusqu’à 18h (Espace Sportif et Culturel, rue des Jardins à Mittelhausbergen).

LAURENT BAYART DANS LE NUMERO DE MARS DE LA REVUE BOURGUIGNONNE « FLORILEGE »

 

couverture florilègeLaurent Bayart est à l’honneur dans le numéro 162 de la revue « Florilège » dirigée par Stephen Blanchard. Publication colorée aux couleurs de la poésie et de la peinture. Notre ami poète publie deux textes : L’un concerne la chronique qu’il tient régulièrement « Entre nous soit dit » avec « Nos pages Farcebook », petites diatribes sur les amitiés électroniques… et l’autre, dans le supplément concernant les attentats de Paris : « Attentats ou des fleurs noires posées sur le soleil », chroniques d’espoir malgré tout…

THEATRE / LA DRAMATIQUE DEVOTION AU TRAVAIL, VERSION COMPAGNIE ACTEMOBAZAR.

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Envoûtant spectacle qui traite de l’addiction au travail proposé par la talentueuse compagnie Actémobazar, basée en Alsace. Erwin Motor, dévotion nous plonge (jusqu’à boire la tasse) dans le monde de la manufacture où tout se passe à la chaîne (à l’instar des rapports humains !) et de l’addiction à la productivité, avec cette entreprise de sous-traitance automobile qui emploie, de nuit, la jeune Cécile Volanges, prise en tenaille entre son mari (magistralement interprété par Fred Cacheux) et le contremaître Talzberg (Philippe Cousin) , un zest hypnotiseur et harceleur. Lui-même subit la pression de madame Merteuil (l’étonnante Cécile Gheerbrant), l’omnipotente directrice et souveraine, alias Cruella, qui pose ses monstrueux tentacules sur ses subalternes. Entreprise familiale, française qui ne veut pas aller se délocaliser en Pologne…Et pourtant, la productivité baisse, moins de 3.000 pièces effectuées en une heure, la petite main qu’est Cécile Volanges (Violaine-Marine Helmbold) ne satisfait plus les potentats de l’entreprise.

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Le drame, écrit par Magali Mougel et mis en scène par Delphine Crubézy se joue à la manière des Liaisons dangereuses…L’ambiance est pesante et l’on sent que tout va basculer dans l’absurdité érotico-morbide. Les décors, cubes à l’image de téléviseurs qui reflètent les spectateurs (impassibles consommateurs ?) dans la salle et des rideaux en plastique transparent épais, donnent une ambiance pesante à la pièce.

Le rythme s’accélère et les scènes s’enchaînent (normal). Cette pièce raconte avec justesse les rapports de force d’un monde du travail qui écrase la tête de ses employés, entre aliénation et émancipation. Et dans ce jeu cruel du « toujours plus », la machine infernale finit par broyer le petit grain de sable…L’entreprise sera-t-elle finalement délocalisée ?  Seul le roi de Pologne pourra vous répondre. Et merdre ! Comme aurait dit le père Ubu qui (lui) n’est pas mort (à la tâche) devant son établi.

                                                                                                                      Laurent BAYART

Erwin Motor, dévotion au taps Scala de Strasbourg, jusqu’au dimanche 28 février. Pour tous renseignements :

DelphineCrubézy, metteure en scène
06 18 82 66 99
actemobazar@gmail.com

Catherine Leromain, attachée de production
06 75 62 05 60
ecrire@catherine-leromain.com
http://catherine-leromain.com