LA GUERRE, UNE GRIMACE FAITE A LA TENDRESSE ET A L’AMOUR.

Photo de Nemorin, alias Erik Vacquier.

          Que faudra-t-il faire pour que cesse enfin le bruit des canons et de la mitraille qui bousculent la majuscule que l’être humain essaie de poser sur le monde ? Combien de dévastations pour satisfaire cette inextinguible soif de ruines et de dévastation, cette danse de mort qui joue son triste tango sur nos humanités ? Jadis, Robert Charlebois, Gilles Vigneault et Félix Leclerc chantaient : Quand les hommes vivront d’amour, il n’y aura plus de misère, les soldats seront troubadours, et nous nous serons morts mon frère !

Le monde glisse encore et toujours dans ce grand tohu-bohu qui macule les plumes des colombes du goudron noir des bourrasques et de nos sombres turpitudes. Les urubus planent sur nos espérances. Ils ont rogné le rameau d’olivier.

Mais, les poètes et les hommes continuent de scander et de psalmodier les cantiques de l’amour !

Demain, des temps nouveaux se lèveront et de nos cicatrices naitront des lèvres qui embrasseront cette vie qui mérite tant le soleil, comme la lumière du tabernacle.

Et poser enfin ses mains dans celles de l’autre. Pour que l’arme et les larmes soient glissées par terre… 

Pour y mettre l’âme de cette paix qui n’a pas d’autre destinée que de s’inscrire dans nos lendemains.

                                                      © Laurent BAYART

                                          21 janvier 2024

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