
Avec la complicité de Gustave, photo de Claire-Elise Marques.
Le baron Pierre de Coubertin ne s’y retrouverait pas dans ce fatras d’anneaux, seigneur comme c’est bien compliqué ! L’important, c’est de participer, oui mais…On s’emmêle les paluches dans cet embrouillamini de couleurs en cercles concentriques qui claquent sur le sol comme le tissu des drapeaux dans le vent, en un patchwork de pays. On joue à la marelle avec l’esprit olympique. La vie représente un ensemble de disciplines sportives dans lesquelles, tout un chacun, doit faire face, à l’image d’un athlète et aller jusqu’au bout de cette longue ligne droite… Ainsi, les enfants se préparent à cette existence qui s’apparente à une course folle où ils tenteront de décrocher une place sur le podium. La vie, telle une compétition, s’apparente à un parcours de combattant où l’on essayera de décrocher sa médaille.
Celle du bonheur se teinte de la couleur d’or du soleil et du blé.
Vertigineuse compétition qui ne s’arrêtera qu’à l’ultime épreuve. Le butoir de la fin. Ligne d’arrivée de la destinée.
En attendant, l’essentiel n’est pas forcément de gagner et de lever ses bras en forme de V, mais d’être tout simplement heureux dans l’ivresse de courir en duo d’Amour. En équipée sauvage…
L’anneau glissé dans un doigt…Ivresse de s’aimer avec cet annuaire en goguette comme un cachet de la poste faisant foi…
© Laurent BAYART
17 juin 2024