Une figue dans le poirier, Girmont Val d’Ajol,
Se poser sur un banc sis dans l’exubérance du jardin, s’asseoir/ sursoir et regarder passer le temps qui justement prend allègrement son… temps. Quelques bourdons et autres insectes s’installent dans l’instant vert où les fleurs et les arbustes semblent doucement jacasser en silence. Quelques oiseaux piaillent en s’ébrouant sous l’étau du soleil, sur le balcon ombragé d’une branche.
Bonheur des fragrances estivales du jardin en goguette. J’aime ces moments d’ivresse où nous nous installons dans l’éternité.
Les feuilles des arbres comme des cotons tiges nous protègent du bruit.
Ici, le silence est habité.
Une libellule qui passe est tel un chef d’orchestre qui chercherait ses musiciens.
Le monde est si beau lorsqu’il se trouve en profusion de verdure.
Et ce banc en bois est comme une partition oubliée par un virtuose en queue de pie.
© Laurent BAYART
7 août 2024