BILLET D’HUMEUR / ACTE 132 / COUVRIR LE FEU JUSQU’A L’ETOUFFEMENT.

         Drôle d’ambiance en ce moment où nous vivons l’état d’urgence (sanitaire) « agrémenté » par un angoissant couvre-feu qui concerne les régions dites en « zone occupée » (par Mister Corona !). Celles demeurées en « zone libre » sont –pour l’instant – laissées en paix (repose en…). Bref, c’est la guerre des nerfs et les flammes nous menacent dangereusement, à lire les médias qui n’ont de cesse de jeter de l’huile sur le feu qui couve…

Les temps sont à l’anxio-gégène et les invétérés optimistes sont priés de ne pas siffler à tue-tête dans les rues ! Voyons…Vous foutriez la trouille aux oiseaux de…mauvais augures ! Curieuse atmosphère délétère où l’on nous annonce cette deuxième « vague » qui ressemblerait à une déferlante, un tsunami microbien ! Vous avez intérêt à bien vous accrocher à votre surf ! Sinon, on parlera de vous en terme de feu… le monsieur ! Nul n’est parfait, ou plutôt imparfait ! Incendies dans les urgences et les réanimations, le coronavirus nous met en branle-bas-de combat, pour ne pas dire, à hue et à dia ! Le siècle sera pandémique ou ne sera pas aurait – finalement – déclaré André Malraux…

Il serait grand temps de couvrir ce feu afin qu’il étouffe et meurt de sa propre camarde. Que ce virus finisse en cendres, avant qu’il ne nous transforme en brûlot !

Et si l’on noyait ce feu incontrôlable dans un océan de masques et de gants en latex, histoire de lui montrer de quel bois on se chauffe ?

L’espérance étant plus forte que la brûlure des combustions. 

Couvrir le feu  d’un peu de bonne humeur et repartir avec un grand soleil sur la ligne d’horizon de nos lèvres…

                                                           Copyright : Laurent BAYART

                                                                       26 octobre 2020

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