A peine, la saison 2 du confinement annoncée et voilà t’y pas que le virus des annulations tous azimuts reprend sa pandémique boulimie des agendas griffonnés, rendez-vous rendus caducs et mis à pied par la seconde vague du –désormais – célébrissime coronavirus number 19 qui n’arrête plus d’effrayer la chronique, sinon de la défrayer aussi en passant ! Va falloir s’y faire, comme dirait l’autre ! Bien tristounette période où le masque et le liquide hydro gel deviennent les indispensables attributs de l’homme contemporain, en rajoutant à tout cela, l’indispensable attestation de sortie ou dérogation… depuis quelques heures. Les temps sont décidément plombant pour les rêveurs et autres optimistes ! On imaginait un monde meilleur, mais lui aussi se retrouve en mode annulation momentanée ou en report durable. Pendant ce temps-là, imperturbables, les glaciers fondent, toujours –eux aussi – victimes des températures…Le monde est décidément bien malade.
Nos fêtes, nos joutes et nos retrouvailles repoussées aux calendes grecques en attendant que les thermomètres retrouvent leur plénitude et leur sérénité.
Depuis quelques jours, le château de cartes des annulations joue aux dominos qui tombent…
Tout cela est bien nul ! me confie un ami dépité, souffrant à la vue de son calendrier livide ou plutôt, si vide…. C’est reparti pour les interminables et fastidieuses séances de visioconférences et autres amusettes musicales et littéraires, via les réseaux sociaux.
Les embrassades et les bisous chaleureux ont désormais été remplacés par des like ou des symboles de cœurs rouges. Oups
En mode annulations certes mais nullement déconnectés ! Et c’est bien l’essentiel, car en ces temps pandémiques, il convient de toujours penser à sa… sauvegarde ! Dont acte.
Copyright : Laurent BAYART
Vendredi 30 octobre 2020
