BILLET D’HUMEUR / ACTE 134 / OUI, PAR LES TEMPS QUI COURENT, LE LIVRE CONSTITUE VRAIMENT L’ESSENCE CIEL !

avec la complicité de la bibliothèque L’arbre à lire de Mundolsheim…

         L’acte 2 du confinement à peine entamée, ce ne sont finalement pas les feuillets volages du P.Q. – nous tirant irrésistiblement vers le (très) bas – qui semblent avoir pris le dessus du dessous, mais les feuilles sur-vitaminées pour nos neurones que sont les livres qui nous attirent vers le (très) haut, vers l’essence-ciel…

Lire s’impose comme une évidence et prend peut-être le pas sur le grand « gobage » des moniteurs d’ordinateurs ou les écrans de nos téléviseurs qui ne s’apparent plus, depuis belle lurette, à des lucarnes magiques. Elles sont plutôt devenues –par les temps qui courent et qui boitent – tragiques…

Sortir du confinement et de la boite noire de son appartement, par le biais du livre et de son échappée vers la lumière de l’imaginaire constitue le meilleur moyen de ne pas sombrer dans la désespérance et dans l’hystérie coronavirusienne de l’instant. Evasion en mode voyage dans l’impromptu d’un présent magique qui joue à la bulle d’oxygène, là où l’on commence à manquer sensiblement d’air et à s’étouffer sous le scaphandre d’un masque.

Essentiel comme la littérature qui nous raconte le sublime de nos existences et nous pousse vers les horizons azuréens des nuages et du soleil intérieur. Le livre est – quelque part – l’essence du ciel qui remet un zest de carburant, telle une divine ambroisie, dans le réservoir de nos corps souvent en panne…d’essence !

                                                      Copyright : Laurent BAYART

                                                              3 novembre 2020

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