Quelle agitation et frénésie devant la sainte piquouze qui va (peut-être) nous sauver du méchant virus ! On assiste depuis quelque temps à une danse effrénée tout azimut et à tour de bras (c’est le cas de le dire !) sous les noms emblématiques d’AstraZeneca (qui a changé d’appellation !) de Moderna,de Pfizer, de Johnson & Johnson (les Dupont T et D de la vaccination), sans compter le Spoutnik qui vous enverra peut-être valdinguer dans les étoiles de l’infinitésimal microbien. J’en passe et (peut-être) des meilleurs. Foire à l’encans et grande bousculade en mode épique et pique et collégram…
Vaste tohu-bohu en mode masqué et piqûre anti-coronavirusième.
La fièvre nous prend sous tous ses variants et autres gammes. On réquisitionne à toute berzingue pour trouer les épidermes. Petites mains mais grands effets…
Vivement un monde meilleur ! En attendant on fait la queue devant les vaccinodromes, immenses vélodromes de la sainte seringue où l’on bat les records de l’heure. Qui aurait cru que l’on aurait à vivre tout ça ?
La petite fiole qui nous rend fous et folles. Terminus pour le virus ? Vraiment ?
La question qui taraude et titille comme une pique d’aiguille en forme de point(e) d’interrogation.
Laurent BAYART
11 avril 2021