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BILLET D’HUMEUR / ACTE 9 / ON PEUT BIEN REVER

La magie du football opère-t-elle ? On n’entend plus le désenchantement disgracieux des déshérités des favelas et de tous les laissés pour compte (bancaire). Le rectangle vert, comme jadis celui des anneaux olympiques, a pacifié les voix discordantes. Durant les jeux (du cirque), on ne doit pas entendre siffler les balles, et Les dalles de béton des stades ne pas se rider prématurément avec quelques fissures…

Durant ce laps de temps, la planète est devenue complètement foot. Le surmenage télévisuel guette nos contemporains. Celui qui se balade un soir de match de l’équipe nationale est suspecté de (des)patriotisme. Ben voyons.

Et chacun de sortir son maillot bleu et de rêver à une seconde étoile. Et un, et deux, et trois zéro… Vite, ressortir les vinyles « I Will Survive » de Gloria Gaynor ! Bon sang, cela ferait du bien à cette nation de dépressifs et de pessimistes qui n’arrête plus de bouffer des neuroleptiques ! Et avec un peu de chance, pariez (en ligne) sur une équipe « improbable » qui emporterait –pourquoi pas – le trophée Jules Rimet !

Banco pour vous. Vous pourriez chanter –les pieds nus sur votre canapé – : « We are the champion ! » et rêver ensuite d’une victoire française sur le Tour de France…Depuis 1985, ça fait un bail (Bernard Hinault), non ? On peut bien rêver. Et ça fait du bien !

                                                                                                                     Laurent BAYART

BILLET D’HUMEUR / ACTE 8 / UN SACRE FOOT-OIR !

L’épisode folklorique qui tourne autour de la (très) prochaine coupe du monde de football au Brésil commence à devenir lassant. Ces stades-chantiers qui n’en finissent plus de ne pas être…terminés et cette overdose de ballons en cuir que l’on va connaître durant le mois de juin. Brésil « terre d’avenir » écrivait Stefan Zweig…En attendant, ça sent le soufre et la révolte sur les terres de « l’ordre et du progrès » (devise du positivisme d’Auguste Comte sur le drapeau !). Et pourtant, Dieu (qui est Brésilien prétendait Lula) sait qu’ils adorent le foot sur les plages de Copacabana !

Aujourd’hui le football sent le vomi de l’argent. On ne cesse de nous seriner avec ces histoires de dopage (notamment dans le cyclisme) mais le plus grand scandale reste les matchs truqués dans les rencontres de championnat européen, et en particulier ceux concernant la saison 2013/2014. A priori, de gros soupçons pèsent sur 460 rencontres, rien que ça ! L’argent toujours l’argent avec les paris en ligne qui pointent leurs (lucratifs) museaux. Et je ne parle pas d’une coupe du monde programmée au Qatar (là-bas le gazon ressemble à du sable !) où il fait plus de cinquante degrés…Ben voyons, avec une température pareille, vaut mieux faire du water-polo avec son chameau ! (ou son dromadaire, je ne sais plus à quelle bosse me raccrocher…)

Et puis, quand on pense aux sommes d’argent « gastronomiques » investies au Paris (truqué ?) Saint-Germain, on se dit que ne gagner qu’un championnat national et une coupe de la Ligue, c’est être un chouia « petit joueur »…Non ?

Bon, allez, vivement le Tour de France !, et même si nos champions en chambre à air ingurgitent des vitamines, ce ne sont pas des ballerines en short qui dansent sur un pré rectangulaire, mais des gladiateurs de la route et d’incroyables athlètes qui forcent le respect en avalant de sacrés dénivelés, et ce durant tout un mois, loin des trous de taupe des poteaux de corner !

                                                                                                                   Laurent BAYART

BILLET D’HUMEUR / ACTE 7 / ODE A MON ARROSOIR

On le croyait définitivement relégué au rayonnage des ustensiles désuets, avec la montée en puissance des tuyaux TGV ou des arrosoirs automatisés, mais mon vieil outil de jardinage, mon archaïque arrosoir reste toujours à la page dans mon jardin.

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Grâce à mes tonneaux, ma piscine abandonnée à son eau saumâtre et ma cuve remplie à ras bord d’eau de pluie récupérée, dérobée aux plantureuses formes des nuages, voilà que je goutte (c’est le cas de le dire !) au bonheur de cette délicieuse lenteur qui consiste à remplir mon récipient à une oreille et à petite trompette d’éléphant. J’aime, de plus en plus, prendre mon temps. Donner à boire à mes salades, mes courgettes, mes tomates (au pied)…et consorts végétaux. Ce face à face avec la terre me remplit de joie. Jardinier, je cultive cette lenteur comme un espace de sage allégresse qui me permet de voir pousser mes légumes, de surprendre l’une ou l’autre limace poinçonner une laitue ou feuille de chêne.

Prendre son temps : le jardin est une belle manière de planter une écharde dans une roue qui tourne aujourd’hui (beaucoup) trop vite. Respirer et se sentir vivre au rythme des saisons. Observer un étourneau se poser sur la tête de ma bêche. Ecouter le vent chahuter dans les feuilles des cerisiers, noisetiers et pommiers.

Mon arrosoir m’emmène par son anse afin de me raconter les histoires secrètes de mon jardin. Celles que chuchotent les mille et une créatures qui en sont les locataires éclairés. Que plus personne n’entend, ni ne voit mais qui constituent des merveilles dans un monde désenchanté.

 * photo originale de Némorin (Erik Vacquier)

                                                                                                               Laurent BAYART

BILLET D’HUMEUR/ ACTE 6 / LE TEMPS AU RALENTI

En ces temps d’incertitudes et de marasme, troublés par le grand charivari et tohu-bohu de l’actualité, En ces temps où tout bouge trop vite, époque de la gesticulation de moulin à vent où les menaces en tous genres pèsent sur l’homme d’un poids d’airain, l’art et l’écriture restent le refuge pour retrouver sa sérénité. Apnée de silence, regard sur soi-même et les autres, loin de la logorrhée des médias, de la communication instantanée. Ecrire c’est prendre son temps et retrouver son souffle, en allant à contre-courant. C’est remonter le fleuve à la nage. Aller où l’on ne vous attend plus. Inscrire ses pas dans une poudreuse toute fraîche, créer un nouveau chemin. Ecouter le rire d’une tourterelle, apprécier la grimace d’un scarabée et le glissement silencieux d’un escargot sur la terre.

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Rencontres inutiles et rendez-vous dérisoires mais qui vous font côtoyer – l’espace d’un instant – l’âme du monde et le souffle d’un paysage que l’on ne voit que par écran interposé. Parce que toujours trop pressé. Notre corps est possédé par la hâte maladive d’arriver…mais où ? Diantre, à force de nous agiter comme des diablotins, nous avons oublié l’essence même de notre destination.

                                                                                                                      Laurent BAYART

* photo originale de Némorin

CHRISTOPHE FELTZ LE THEATRE DANS LA LUMIERE

Serait-il dopé ? Nul ne le sait, néanmoins Christophe FELTZ, comédien et metteur en scène, (ac)cumule les superlatifs et semble posséder une inépuisable pile énergétique dans son corps de basketteur (Il a failli faire une carrière pro !). Sa troupe le « Théâtre Lumière » a été créée en 1992…et je me trouvais là le soir de la première de son spectacle « L’être urgent » d’Harold Pinter, dans une petite salle de la Petite France à Strasbourg. Souvenir…souvenir…

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En tout, en plus de vingt d’existence, sa compagnie a proposé près de 900 représentations et une trentaine de créations, sans compter plusieurs présences durant l’été avignonnais. Christophe Feltz, talentueux et généreux, est souvent venu mettre en voix et en espace mes textes, se prêtant au jeu de l’improvisation lors de mes lectures littéraires et musicales. Vieille complicité et connivence, il promène sa silhouette de sacré gaillard sur les scènes alsaciennes depuis si longtemps, sa gouaille et sa voix de stentor lorsque le rire lui fourrage la gorge…On ne sait plus s’il joue ou pas ?

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 Il aime monter les auteurs et dramaturges contemporains (pas une mince affaire !). Aussi, en ce moment, présente-t-il « Matière à rire », une singulière, fine et intelligente adaptation des textes de l’humoriste et poète Raymond Devos. Théâtre de l’absurde et de l’ironie qui nous donne matière à réfléchir dans un monde qui, à force de secouer le cocotier, nous envoie tous les jours – histoire de nous réveiller ! – une noix de coco sur la boîte crânienne !

                                                                                                                      Laurent BAYART

 * Contacts / info@theatre-lumiere.com

 * Site : www.theatre-lumiere.com

BRUNO CORTOT /UN SACRE COM-PERE MOINE, APOTRE DES CHATS

Cette complicité-là et cette amitié datent d’une bonne vingtaine d’années, époque mémorable où je fus invité à l’assemblée Générale des Poètes de l’Amitié à Dijon. C’est Bruno Cortot, peintre et poète de Beaune, qui fut chargé de s’occuper de moi (Pas une mince affaire!). Les deux compères mangèrent et burent (de moine) plus que sagesse…et finalement, nous arrivâmes largement…en retard à cette réunion où nous étions attendus.

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Un zest iconoclaste, ce peintre (à l’embonpoint de bon vivant) n’hésite jamais à enfiler…la soutane de moine lors de ses escapades artistiques. Le verre à la main (le vers aussi, mais bon…), il ne choqua personne (sinon, encore eux : les verres !). Comme quoi, les moines font bien partie de la caste des épicuriens.

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Bruno Cortot s’est fait connaître, depuis des années, avec ses fameux « chats-moines » car c’est en pratiquant converti du coussinet et des vibrisses, sans compter de la sieste sur canapé, qu’il officie.

CORTOT 3 DESSINIl a réalisé les dessins pour mon livre « Hors de l’œuvre » paru en 1998, et plus récemment, en 2010, les illustrations de « Un amour de bicyclette ou la Flamme rouge »  où une fratrie de compagnons « vélo-cycl’O pédistes » allèrent faire bombance à Beaune à l’occasion de la parution de cet opus.

Frère en poésie, apôtre du bien vivre et des libations fraternelles, je lui devais bien –sinon une messe- au moins un légitime hommage. Notre amitié est née d’un retard. Depuis nous avons pris l’habitude de ne jamais être à l’heure à nos rendez-vous. C’est ainsi que naît l’imprévu dont sont issues les vraies rencontres.

                                                                                                               Laurent BAYART

Contacts / http://peintures-vitraux-du-cloitre.over-blog.com

LIVRE DE PATRICK PELLOUX/ LA FIN MAIS PLUS LES MOYENS…

Voici un livre atypique qui sort un peu (beaucoup) de l’ordinaire. Ecrit par le très médiatique médecin « urgentiste» Patrick Pelloux. Celui-ci nous raconte, sous forme de chroniques, (histoires annotées dans les amphithéâtres lors des cours magistraux de sa jeunesse », les « derniers jours des grands hommes ».

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La fin et la misérable agonie de ces illustres « futurs cadavres » sont décrites avec l’iconoclaste précision des détails scabreux. Moyen-âge où la médecine –somme toute sommaire – laisse les bactéries, la syphilis et le bacille de Koch (très couru aussi) envahir les organismes. Les compte rendus de l’ouverture des « coffres » (autopsie) sont édifiants…(petites natures s’abstenir !) Pauvre Louis XIII dont le corps est truffé d’ascaris lombricoïdes…Louis, le quinzième, étant victime de la variole (S’il est ouvert, aucun de ceux qui y auront assisté ne sera vivant dans huit jours.), Chamfort qui loupe son suicide et se charcute méchamment (Sans moi, je me porterais à merveille), Botul qui retranscrit ses derniers instants –reporter de l’ultime – dans ses carnets, Staline qu’on laissera mourir dans d’atroces souffrances, aucun médecin (il en a zigouillé un paquet !) ne voulant prendre le risque de se porter à son chevet. Sans compter le tableau réaliste de Waterloo et du débarquement en Normandie, loin de l’épique et de la gloriole, une foire à la tripaille…

Bref, un ouvrage plein d’en-saignements où l’auteur n’oublie pas aussi les animaux, héros de l’ORTF, acteurs et doublures impitoyablement décimés : Saturnin, Flipper, Rintintin ou Skippy…

Seul Nounours échappera à l’hécatombe, et pour cause, il est en peluche…

  • On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps – Les derniers jours des grands hommes – de Patrick Pelloux (Editions Laffont).

                                                                                                                   Laurent BAYART

MATINEE A LA BIB DE WOLFI

Bravo aux bénévoles et responsables de la bibliothèque de Wolfisheim, animée par  deux sympathiques Catherine : Koehren et Thouy.  Invité (Je suis venu à plusieurs reprises pour des lectures musicales et une exposition de mon ami Bruno Cortot) ce samedi matin du 12 avril à l’occasion des festivités du 20ème anniversaire de cette chaleureuse « bib », j’ai eu le plaisir de dédicacer mes ouvrages en compagnie du pasteur Freddy Sarg, de l’admirable écrivain Pierre Kretz, auteur d’un magistral « Le gardien des âmes » sublimement mis en scène par Olivier Chapelet et d’une romancière, Huguette Eichwald, croisée récemment au Salon du livre de Mittelhausbergen.

Fête du Livre 2014 Mittelhausbergen (256)

Ambiance festive et conviviale,  et nul besoin d’avoir une carte ou un GPS pour trouver la bib, il suffisait d’apercevoir les ballons multicolores apposés comme de gros confettis sur la façade de la bâtisse !

Belles rencontres et connivences. Honte toutefois à l’écrivain cycliste (qui sortait d’une crève carabinée), encore un peu embrumé et knock out…qui eut un sacré bug : au moment de dédicacer un ouvrage, il ne savait plus orthographier le prénom d’Agnès…Gloup…Ses neurones se remirent à fonctionner, mais bon…Sa chaine a sauté un moment…

Bravo et merci pour ces moments d’échanges, bien précieux, à savourer entre les rayonnages, en grignotant de belles parts de Kouglof.

BILLET D’HUMEUR /ACTE 5 / LEVER DE RIDEAU AU JARDIN

Etait-elle vraiment endormie ? En tout cas, cela fait plusieurs semaines que la terre et ses surgeons explosent –silencieusement- en mille couleurs dans un théâtre en plein-air d’une douceur surprenante.

La bêche du jardinier a repris sa chorégraphie. Les oiseaux lancent leurs trilles devant des oreilles en feuilles de salade qui écoutent la mélodie de ces (bons) becs musicaux. Les lombrics –enfants hyperactifs- se tortillent de nervosité devant ces concertos. Ils n’ont pas trop l’oreille musicale…

Jardinier-cycliste-poète (trouvez le bon ordre), je reste constamment émerveillé devant l’enchantement de ce monde. Parfois, les bassons mécaniques d’une tondeuse jouent les Figaro sur une chevelure drue et verte. L’herbe (et la mauvaise) pousse aussi pendant ce temps-là.

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Le torse à l’air, je reprends du service. Retrouve la saine et douce énergie tellurique qui m’apaise. Ecrire, c’est comme jardiner : on sème des mots sur une feuille de papier, en l’occurrence un carré de terre, et l’on ne sait pas trop ce qu’il va en advenir. Le soleil, la pluie ou le froid aura raison de ces travaux d’écriture.

Car on ignore finalement ce que donnera la courgette, le haricot ou le choux fleur d’une jolie phrase. Il suffit d’une limace, d’une chenille ou d’une taupe pour que l’œuvre passe à la trappe.

Des trous dans la terre ou sur les feuilles, comme le poinçon des points qui mettent un terme à toute narration.

                                                                                                                   Laurent BAYART

* photo d’Annaëlle Desplanches.

RENCONTRE A MITTELHAUSBERGEN/ coups du sort et de foudre.

« Mes liaisons cérébrales », témoignage de Bertrand Charpilloz (Editions 7 écrit, chez l’auteur : 28, rue Gounod, 67000 Strasbourg)

 Parfois (et même souvent !), le hasard fait magistralement bien les choses. Ainsi, lors du Salon du Livre de Mittelhausbergen, le dimanche après-midi du 23 mars où j’ai dédicacé mes ouvrages, mon stand se trouvait (parmi les 74 auteurs présents) à côté de celui de Bertrand Charpilloz.

M’étant installé, intrigué je commençais à feuilleter le livre « Mes liaisons cérébrales » (un titre très original) de cet écrivain-auteur compositeur  et musicien dont j’ignorais tout : Bertrand Charpilloz.

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En un instant, le choc : Conseiller en entreprises, il est victime d’un Accident Vasculaire Cérébral (suite à une rupture d’angiome) qui le plonge dans un coma de 14 jours. Il se réveille…./…après une trépanation, amputé d’une partie de son cerveau, hémiplégique et aphasique . Secoué, je revivais en un instant l’histoire de Claire-Elise, ma fille (« Claire des sources ou le chemin étranglé ») qui nous avait ébranlés, voici quelques années.

Tout de suite, le courant passe avec cet homme affable, généreux, sourire lumineux et charmeur. Décès du père d’un cancer foudroyant à 49 ans et de sa sœur, dans le crash du Mont Saint-Odile, le jour de son anniversaire…et puis, son propre destin fracassé par un accident cérébral. Avec la lucidité de la distance, une pointe d’humour et beaucoup d’humanité, il raconte son passage dans la noirceur du désastre, puis sa lente remontée vers la lumière. Réussite sociale et beau gosse qui joue parfois à « tournez manège » avec les femmes. Divorce, séparations, rencontres amoureuses, déménagements multiples et autres « désaffections »…et puis, la foudre qui tombe, la vie qui bascule dans la précarité de l’instant. Pantin désarticulé. L’homme devient une marionnette aux ficelles rognées. Et il y avait tes yeux, mon chéri, ils avaient changé de couleur, ils étaient gris comme la cendre, je te voyais mourir à petit feu…lui confie une de ses fidèles piétas restée à son chevet. Le temps soudain se solidifie et le corps traîne son poids d’enclume.

Son histoire est ainsi truffée d’actes d’amour et d’une inébranlable foi en la vie qui lui permettra de traverser les flammes. Et puis, plus tard, coup de foudre (d’amour, cette fois-ci !) dans le tram. Trois stations pour sceller un destin avant que les portes s’en-trouvent… Drôle de vie, drôle de tram…Belle destinée que celle qui ne lâche jamais rien et qui ne désespère pas.

Et puis, pour terminer notre conversation, au beau milieu du tohu-bohu de ce salon du livre, le visage éclairé par un spot de bonheur, il me montre sur son portable une vidéo de sa fille, chanteuse à Londres. –Elle a été distinguée comme « jeune talent » de l’année 2012 ! me confie-t-il avec l’allégresse d’un père qui a su transmettre sa passion pour la musique, même si parfois les cordes d’une guitare peuvent sauter…La mélodie de l’existence n’en est que plus belle et harmonieuse !

                                                                                                                      Laurent BAYART

  • Bertrand.charpilloz@gmail.com
  • A noter sa conférence débat « AVC, Parlons en ! », le jeudi 10 avril à 20h au Centre « Les Bateliers », 3, rue Ernest Munch (à côté de l’église Saint-Guillaume) à Strasbourg.