Tous les articles par Laurent Bayart

LIVRE/ LES INCROYABLES FACETIES DU DOCTEUR IRABU  DE L’ECRIVAIN JAPONAIS HIDEO OKUDA.

 

   Petite merveille de la littérature japonaise, croustillante et facétieuse, drôle et finement absurde avec les incroyables aventures de ce psy, le docteur Irabu, inventé d’une plume de maître par l’écrivain Hidéo Okuda. J’avais adoré le premier opus Les remèdes du docteur Irabu, voilà la suite qui n’est pas piquée des vers avec Un yakuza chez le psy. Ce disciple d’Esculape, bon enfant et naïf à souhait, à l’embonpoint impressionnant et qui roule en Porsche, se révèle être quasiment un personnage de manga, bande-dessinée ou de cinéma.  Pour ma part, je me régale de cette littérature atypique, pleine d’humour. On apprend que les ouvrages d’Okuda ont fait un véritable tabac dans le pays du soleil levant, et ça ne m’étonne pas ! Grand patron de la clinique Irabu, héritée de son papa pédiatre, ce psy détonnant officie en attendant le client au rez de chaussée de l’immeuble, lui administrant par l’intermédiaire de sa pulpeuse et sexy secrétaire/assistante, Mayumi, une piqûre, en guise de carte de visite et autre présentation ! Et quelques potaches collègues se souviennent encore de lui : Irabu était une source intarissable d’anecdotes. Le moindre de ses faits et gestes se distinguait de la normale. Ainsi, il avait enduit de peinture fluorescente le squelette de l’amphi.

On se délecte de ces cinq textes rédigés comme des nouvelles où l’on évoque les mésaventures d’un Yakuza allergique aux armes blanches, les névroses obsessionnelles d’un écrivain qui ne se souvient plus du job de ses personnages ou d’un grand joueur de base-ball victime de yips…

Epatantes, ces petites histoires distillées avec la magie d’un verbe surprenant et amusant. On en redemande. Vivement d’autres traductions !

                                                                                                              @ Laurent BAYART

 

* Un yakuza chez le psy d’Hideo Okuda, éditions Wombat, 2014.

LIVRE / MARC JACQUEMOND OU L’INCROYABLE EPOPEE ET AUTRE REDEMPTION GRACE AU VELO

Respect et admiration devant cet incroyable défi que s’est lancé Marc Jacquemond, un ex-collègue devenu ami, celui d’une incroyable rédemption grâce à la pratique (forcenée) de la bicyclette.

En effet, en découvrant son récit, on reste admiratif devant sa pugnacité et sa volonté  : J’ai quarante ans. Je n’ai pratiqué ni sport, ni exercice physique depuis mes 17 ans : soit près de 23 ans sans prendre soin de mon corps. Il est empâté, encrassé, ramollo…Et le voilà qu’il prend une licence à la Fédération Française de Cyclotourisme et se met à pérégriner en chambre à air sur les routes d’Alsace et autres, en affolant le compteur. Et puis, un beau jour, il s’inscrit pour la reine des cyclos sportives, le pandémonium du dérailleur : la mythique épreuve Paris- Brest-Paris ! Le Nirvana du bourlingueur en chambre à air. 1.200 kilomètres à se coltiner ! Excusez du peu ou du pneu…

Ce livre raconte, avec simplicité et fraîcheur, cette épopée humaine et cette lente remontée vers la lumière, ce Ventoux qu’il grimpe en lui-même. Rencontres, fratries cyclistes, découvertes, coups de mou, découragements mais aussi, incroyable force de caractère qui suscite l’admiration.  Une belle leçon pour chacun de nous ! Oui, en posant l’huile essentielle de son saint cambouis, le vélo peut changer la vie , voire même la métamorphoser. A découvrir absolument.

                                                                                                              @ Laurent BAYART

  • Prix de vente 15,50 Euros (180 pages), préface de Laurent Bayart. /  Pour toute commande / edilivre.com

LAURENT BAYART AU SALON DU LIVRE DE SCHIRMECK

 

Laurent Bayart sera présent dimanche 20 octobre prochain, de 10h à 18h, au salon du livre de Schirmeck. Venez lui rendre une petite visite et lui faire un petit coucou. ! L’écrivain-cycliste (dont la vocation littéraire s’est révélée non loin de là !) présentera ses ouvrages et notamment les deux derniers parus cette année : « J’ai mon voyage », récit d’un sédentaire (Orizons) et le tout fraichement paru « Mot à mot » (Alcyone).

  • le dimanche 21 octobre 2018 de 10h à 18h, à la médiathèque de Schirmeck, Place du marché.

LE NOUVEAU LIVRE DE LAURENT BAYART « MOT A MOT » VIENT DE PARAITRE.

Il est sorti ce jeudi 11 octobre des presses des Editions Alcyone de Saintes, dirigées par Silvaine Arabo. De la belle ouvrage, un superbe papier avec une couverture élégante. Le livre contient une oeuvre originale du plasticien Pierre Cornudet. « Mot à mot » est le nouveau recueil de poésie de Laurent Bayart. Les mots sont en goguette et chantent en mille variations.

Présentation / Par petites touches impressionnistes, avec une pincée d’humour et un sens inné de l’image, Laurent Bayart, artisan du verbe, travaille sur son établi syntaxique et voyage dans l’univers du mot, triturant et malaxant ses lettres pour en extraire l’âme et l’essence. L’orpailleur du mot nous révèle et fait découvrir de bien curieux paysages intérieurs ainsi que des sens inédits voire…interdits ? Mots ludiques qui s’amusent et jonglent avec élégance entre les doigts du poète.  

A l’image de chats, ils se mettent ainsi à ronronner entre les lignes. Magie de l’écriture. Cet opus poétique intitulé Mot à mot se veut être un vibrant hommage à celui sans qui l’autre n’existerait pas. Leur destin étant intimement lié comme celui de l’imprimerie qui fredonne la chanson de l’encre. Et puis, de toute manière le mot aura toujours le dernier mot ! Le poète ne faisant finalement que mettre le dernier point.

EXPO/ LES LUMIERES MAGIQUES DE LA COTE D’OPALE OU LE CLIN D’ŒIL D’ALAIN TIGOULET.

Tigoulet-Alain-10

 Les murs de la bibliothèque de Mundolsheim jouent aux voyageurs.  Sur les tringles et les crochets sont suspendus les paysages de cette cote d’Opale et sa lumière, tout en profondeur. Hymne à l’infini où l’océan pose la magie de sa cosmogonie en coquillages volages telles des étoiles. Les nuages caracolent au-dessus de la mer comme un rideau de théâtre balayé par la chorégraphie des vents. Balade de dunes et de plages, symphonie d’estuaires, adagio de marais, cantate d’écueils et cantique d’une religion où l’homme se révèle être un élément infinitésimal dans cette nature redevenue sauvage. Une gommette sur une toile. Un détail telle une signature en bas de tableau.

Le photographe Alain Tigoulet a installé ses œuvres comme un baigneur fugace pose sa serviette de bain avant d’aller jeter son corps à l’offrande des vagues. L’artiste a su jouer, avec élégance et talent, sur ces variations de lumières et de couleurs de ce paysage enchanté qu’est la baie de Somme ou du Pas-de-Calais. Paysages en constante mouvance, à chaque fois différents. Il rend à l’instant cette plénitude retrouvée, croquée à l’éternité. Petites cabines de bain comme des cottages abandonnés sur le sable, dramaturgie de personnages en duo, se faisant la conversation face à l’immensité océanique, mastodonte de falaise qui se dresse face au panorama grandiose, à l’image d’un cachalot échoué, tandis qu’un banc nous invite à la poésie de l’abandon et de l’éphémère.

Les photos d’Alain Tigoulet nous parlent de cette infinitude qui est en nous, sur ces arpents de littoral qu’il nous invite à découvrir. Et, si vous y regardez bien, vous apercevrez peut-être un phoque ou un veau de mer faisant la planche sur un tissu de sable ? Ou une mouette jouant avec ses pinceaux de plumes sur la gouache des nuages ?

Alain Tigoulet est un magicien qui porte, en bandoulière, son œil sur la poitrine. Et sur les murs de la bibliothèque, un rouleau de peinture est passé avec son encre opale. Tandis que les tringles et les crochets sont devenus des étoiles de mer.

                                                                                                             @ Laurent BAYART

* Exposition « Lumières d’Opale » d’Alain Tigoulet, durant tout le mois d’octobre 2018, bibliothèque L’arbre à lire, 19 rue du Général De Gaulle à Mundolsheim.

 

 

 

 

LES MOTS EN GOGUETTE AVEC LAURENT BAYART A LA BIB DE MUNDO !

(affiche réalisée par Céline Hirtz)

Comme chaque année, à pareille époque, Laurent proposera une nouvelle lecture musicale autour de ses textes et notamment de son livre qui paraîtra pour la circonstance « Mot à mot » (éditions Alcyone). Nouvel opus littéraire et poétique consacré aux mots qui s’en vont courir dans tous les sens…du mot ! Jeux (de mots) et humour seront à la fête. Bref, ils seront en goguette. Laurent sera accompagné par son compère accordéoniste Fabien Christophel. La lecture sera suivie du vernissage de l’exposition de photographies d’Alain Tigoulet.

  • vendredi 12 octobre 2018 à 20h30 à la bibliothèque « L’arbre à lire » de Mundolsheim.

GOURMANDISES EN CHAMBRE A AIR DANS LE CADRE DE LA MANIFESTATION « VELO GOURMAND »

Laurent Bayart est invité à la manifestation « Vélo gourmand ». Journée dédiée entièrement à la bicyclette : places festives et gourmandes : Des producteurs locaux et des associations proposent tout au long du circuit des dégustations et des animations sur le thème « des fruits et légumes » pour petits et grands.

Parcours : Un circuit plat et fléché de 50 km vous emmène sur des routes sécurisées, des pistes cyclables et des chemins agricoles. Traversée gratuite du Rhin avec le bac !

Laurent sera sur le site de NEUNKIRCH (Bas-Rhin), où il proposera, tout au long de la journée, des lectures musicales en compagnie de l’accordéoniste Fabien Christophel. L’écrivain-cycliste dédicacera également ses ouvrages sur place.

BILLET D’HUMEUR/ ACTE 63/ LE PETIT GARCON QUI VOYAGEAIT DANS LE TRAIN…

LE PETIT GARCON QUI VOYAGEAIT DANS LE

TRAIN OU LE BRETZEL MAGIQUE…

 

Et te voilà, alphonse, à admirer le paysage

Avec tes yeux noisette qui s’écarquillent

A savourer le spectacle du monde qui se déroule

Devant toi…

La vitre du train est une cinémathèque où se joue

Un spectacle en couleurs

 

 Regarde bien Alphonse,

Voyageur de l’instant

Explorateur de l’immédiat,

Pérégrin des chemins ferroviaires

Emerveillé, tu poses ton regard

Sur le rideau de la vitre

 

En observant avec attention

 Sur le quai

De la gare

Qui sait ?

Tu apercevras peut-être

Un petit garçon déguster

Un bretzel avec son papy

C’est Jules et moi ?

Il manque encore Camille,

Mais bientôt, elle viendra nous rejoindre !

 

Voyage, en restant assis

Tout simplement et en te délectant

De ces secondes partagées

Volées

A la fuite du temps qui passe…

Sur la barque de ce banc

Havre de paix

Sémaphore des tendresses retrouvées

Les mouettes sont des caténaires

Les rails, des embruns en ferraille

Et le bruit des trains, le ressac de l’océan

 

Il suffit de quelques grains de sel

Sur un banc de gare

Comme la colombe d’un magicien

Qui sort de son chapeau claque…

 

                                                               @ Laurent Bayart

                                                                  22 septembre 2018

                                                                (photo de Marie Bayart)

BILLET D’HUMEUR/ ACTE 62/ GRAND CONTOURNEMENT TOUJOURS COMPLEMENT A L’OUEST !  VINCI ou VINGT SCIES.

On serait tenté de pasticher Massacre à la tronçonneuse  lorsqu’on visionne les images de ce qui se passe actuellement à Kolbsheim, (où est enterré le philosophe Jacques Maritain), ZAD du moulin, mais aussi à  vendenheim et autres. Voilà que le Grand Contournement Ouest (GCO) s’est mis en branle et a mandaté ses bûcherons et autres bulldozers assermentés. Tout doit disparaître, voire être rasé. On va mettre des zébras, lignes blanches, fléchages, panneaux verticaux et caetera sur les grands rubans noirs où vont glisser les pneumatiques des bagnoles et mastodontes de semi remorques. On va encore faire couler du goudron sur les belles terres fertiles du Kochersberg pour faire rouler les automobiles et autres camions polluants. Allez, ils vous rendront bien la monnaie de leurs pièces en empoisonnant vos poumons et autres ! Alertez les bébés comme le chantait Jacques Higelin ! Vous cracherez de la suie de pétrole et vous aurez, dans vos oreilles, la belle musique en continu du vroum vroum  des moteurs diesels. Vive les fines particules élémentaires. Incroyable connerie humaine qui n’a de cesse de raser les champs et les vergers pour toujours faire plus de routes ! L’être humain n’en aura donc jamais fini. Jusqu’à quand ?

On nous avait tellement loué dans les oreilles les vertus de la sainte écologie et des promesses de lendemains meilleurs, lors de ce fameux COP21, conférence  de Paris sur le climat…Tout ça pour continuer comme en l’an quarante à faire couler du bitume et basta. Vinci ou vingt scies qui viennent nous ôter le peu d’oxygène et de verdure qu’il restait. On abat les arbres sous le regard des nouveaux gardes forestiers du coin : les gardes mobiles ! Circulez, il y a décidément rien à voir. De quoi tourner le péage du grand livre des utopies perdues.

                                                                                                              @ Laurent BAYART

 

 

 

 

 

LAURENT BAYART DANS LE NOUVEAU NUMERO DE LA REVUE BOURGUIGNONNE « FLORILEGE »

Superbe numéro de rentrée de la revue « Florilège »,  une des plus anciennes revues de littérature et d’art de l’hexagone, qui sort ces jours-ci sont cent-soixantième douzième numéro ! Laurent Bayart y signe un nouveau texte dans sa rubrique « Entre nous soit dit » où il nous parle -avec humour – de la maladie des livres. A l’honneur également avec un poème inédit intitulé Ecrire au kilomètre. Enfin, une belle critique littéraire, signée Hervé Ribert, est consacrée à son dernier livre paru au printemps « J’ai mon voyage ». Une belle rentrée pour l’écrivain-cycliste !

  • Revue Florilège, 19, allée du Mâconnais, 21000 Dijon.
  • aeropageblanchard@gmail.com